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Impôts, retraites, chômage : les principales annonces du discours de politique générale de Manuel Valls
Impôts, retraites, chômage : les principales annonces du discours de politique générale de Manuel Valls
©Reuters

Récapitulatif

Le Premier ministre a réaffirmé son cap économique et social au perchoir de l'Assemblée avant le vote de confiance de ce mardi soir. Il a profité de cette seconde intervention en cinq mois pour annoncer de nouvelles mesures.

  • Le Premier ministre demande à nouveau la confiance de l'Assemblée nationale pour le gouvernement Valls 2
  • Manuel Valls a réfuté, à plusieurs reprises, faire une politique d'austérité
  • De nouvelles mesures, fiscales, éducatives ou encore sociales, ont été annoncées

"Soyons fiers !" Telle fut la dernière anaphore utilisée par Manuel Valls lors de son discours de politique générale. C'est une intervention volontiers réaliste mais optimiste qu'il a tenue devant l'Assemblée nationale, à qui il a demandé la confiance pour son gouvernement Valls 2 : "Nous ne voulons pas rentrer dans une spirale dépressive" a-t-il affirmé en guise de préambule.

Après un point sur le "contexte international particulièrement tendu", Manuel Valls a parlé d'un point sensible : les impôts. "En augmentation depuis 2010, (ils) ont atteint un niveau insupportable" explique-t-il. C'est pourquoi "6 millions de ménages seront concernés par une baisse de l'impôt sur le revenu en 2015", a-t-il affirmé au perchoir. Il préfère ainsi "réduire la dépense, plutôt que d'augmenter les impôts" et a réaffirmé "50 milliards d'euros d'économies en trois ans". Le déficit des administrations publiques sera ramené à 4,4% du PIB, a-t-il prophétisé.

La situation européenne a également été partie prenante de son discours. Manuel Valls a ainsi annoncé qu'il rencontrera Angela Merkel la semaine prochaine, pour que "l'Allemagne assume ses responsabilités". Un but principal pour la politique européenne, selon le Premier ministre : "soutenir la croissance en Europe nécessite une politique monétaire adaptée".

Une nouvelle fois, après ses interventions devant le Medef et à la Rochelle, le Premier ministre a rappelé l'important rôle qu'il accordait aux entreprises : "ce sont les entreprises qui créent des richesses, et donc de l'emploi" - et a alors été fortement applaudi... par la droite. Regrettant toutefois la "perte de compétitivité" de celles-ci, il a assuré que l'Etat avait tout de même son rôle à jouer dans la bonne marche de l'économie : "je crois à la main visible de l'Etat", référence à la "main invisible" d'Adam Smith. Et de faire un petit message personnel à Pierre Gattaz : "Personne au patronat ne doit prendre le risque d'affaiblir l'indispensable dialogue social qui est la marque du quinquennat. Il faut que chacun respecte la règle du jeu, je le répéterai au Medef."

Manuel Valls a, par la suite, clarifié la situation territoriale, notamment concernant les prochaines élections locales. Les départementales se tiendront donc en mars 2015, tandis que les régionales se tiendront de leur côté "fin 2015", "avec la nouvelle carte" et donc les 16 nouvelles régions : "les nouvelles régions, plus grandes, plus fortes, renforceront notre pays".

Des annonces sur les retraites ont également été effectuées. Le minimum vieillesse passe ainsi à 800 euros (soit une augmentation... de 8 euros par rapport au précédent montant), annonce déjà faite en mars, tandis qu'une "prime exceptionnelle" pour les retraités percevant moins de 1 200 euros a été annoncée, sans en préciser le montant. Et d'insister, au prix d'une nouvelle anaphore : "Nous ne faisons pas de l'austérité : oui, nous refusons le choix de l'austérité".

Autre thème fort : le travail. "Il n'y aura pas de remise en cause des 35H, ni de la durée légale du travail" a-t-il prévenu : "réformer ce n'est pas casser le CDI, réformer ce n'est pas diminuer le smic, réformer ce n'est pas casser notre modèle social". A noter également "l'ouverture des magasins le dimanche dans les zones touristiques". Dernier volet avec l'éducation, qui doit lutter contre les "décrocheurs" et doit à nouveau réduire les inégalités.

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