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Vote de confiance : "Il peut toujours y avoir un accident", met en garde Manuel Valls
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Pas rassuré

Le Premier ministre demande aux frondeurs de ne pas jouer avec le feu lors du vote de la confiance, mardi, dans un entretien au Journal du Dimanche.

Le Premier ministre n'est pas rassuré : alors qu'il va demander pour la deuxième fois en six mois la confiance de l'Assemblée nationale, Manuel Valls craint la réaction des frondeurs, qui pourraient s'abstenir collectivement. "Je demande à la gauche d'être forte. La question n'est pas de savoir si ça passe mais de passer avec de la force, des marges. Il peut toujours y avoir un accident. Il ne faut pas jouer avec ça", prévient-il dans le JDD.

Il profite de cette interview pour leur lancer un appel au débat : "Je refuse les anathèmes. Je suis toujours ouvert au débat. Mais où sont nos différences? C'est parce que nous intervenons en Irak, parce qu'on ne peut pas mettre en œuvre l'encadrement des loyers partout, parce qu'on n'est pas d'accord sur un ou deux milliards que certains mettent en cause notre politique?"

A deux jours de ce vote décisif, le chef du gouvernement se dit "très déterminé, serein et en même temps conscient de la gravité du moment" et promet de "donner du sens".

"Je rappellerai ce qui nous différencie de la politique de la droite. Nous faisons 50 milliards d'économies sur trois ans, eux veulent faire 80, 100 ou 150 milliards d'économies. Je prononcerai un discours sur le sens, la perspective, l'agenda et les valeurs du moment que nous traversons", précise-t-il.

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