Soupçons de favoritisme : Kader Arif ne se sent "absolument pas concerné"<!-- --> | Atlantico.fr
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Kader Arif est soupçonné de favoritisme
Kader Arif est soupçonné de favoritisme
©Reuters/Charles Platiau

Dénégations

La justice enquête depuis mercredi sur des passations de marché entre la région Midi-Pyrénées et des sociétés spécialisées dans l'événementiel appartenant à des proches parents du ministre délégué aux Anciens combattants.

C'est un coup dur de plus pour l'exécutif. Un nouveau membre du gouvernement se retrouve depuis ce mercredi au cœur d'une enquête menée à Toulouse. Il s'agit de Kader Arif, ministre délégué aux Anciens combattants, soupçonné de favoritisme lors de passations de marchés entre la Région Midi-Pyrénées et des sociétés spécialisées dans l'événementiel appartenant à des membres de sa famille. Selon Le Canard enchaîné qui a révélé l'affaire il ferait  un éventuel lien "entre l'obtention de contrats par la société AWF, spécialisée dans la sonorisation et l'éclairage d'événements, et le fait que cette société soit dirigée par des proches de Kader Arif, son frère notamment". 

Ce jeudi, Kader Arif est revenu sur de telles accusations. "Ce sont des affaires qui ne me concernent absolument pas", a déclaré à la presse le ministre délégué, en marge d'un déplacement à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). "Je ne suis pas et je n'ai jamais été conseiller régional", a également déclaré le ministre, qui a regretté des "amalgames et des insinuations", insistant sur le fait qu'il n'avait "rien à voir avec ça".

Plus tôt, le premier ministre Manuel Valls avait pris sa défense. Sur le perron de Matignon, il avait martelé le même message : "Ne mélangeons pas tout. Kader Arif aura l'occasion de s'expliquer, il n'est en rien concerné par cette information. Que chacun regarde bien les faits et les évènements"

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Pour rappel, deux conseillers régionaux UMP, Elisabeth Pouchelon et Vincent Terrail-Novès, ont détaillé ce mercredi devant la presse le fruit de recherches de plusieurs mois sur de supposés marchés liant la région à deux sociétés successives appartenant notamment au frère, puis à des neveux du ministre délégué aux Anciens combattants. Ces sociétés auraient selon eux engrangé depuis 2008 environ 2 millions d'euros au total de contrats de la région dirigée par le socialiste Martin Malvy. Mercredi, celui-ci avait fermement démenti tout favoritisme : "Que la société (...) soit dirigée par le parent d'un membre du gouvernement n'est en rien répréhensible puisqu'aucun membre du gouvernement n'est intervenu ni directement ni indirectement pour favoriser l'attribution d'un marché". 

Lu sur Le Monde

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