ça va loin
Aquilino Morelle charge François Hollande : "la logique qui est en œuvre est une logique de purification ethnique"
Les soucis se multiplient pour François Hollande. Après le livre de Valérie Trierweiler, l'affaire Thévenoud, l'ancien conseiller du président sort du bois et explique comment il a été chassé de l'Elysée.
Aquilino Morelle revient. Dans un entretien au Point, l'ex-conseiller de François Hollande confie ses états d'âme. "Tranquille" comme il se décrit, il charge violemment contre le président de la République. Selon lui, il a été "liquidé" le 16 avril "Tcheka hollandienne", référence à la police politique qui sévissait durant la révolution russe. Mais en terme de comparatif, Aquilino Morelle va plus et fait un parallèle entre les évictions qui se succèdent au gouvernement et le génocide au Rwanda de 1994. "Hutus et Tutsis. Tout cela est limpide. On a commencé par moi, et maintenant Arnaud. Là, ils ont signé leur crime. C'est d'une pureté". Pour lui, "la logique qui est en œuvre est une logique de purification ethnique".
L'ancien proche du chef de l'Etat revient aussi sur le départ d'Arnaud Montebourg. Cela faisait des mois et des mois que Hollande rêvait de se débarrasser d'Arnaud. Il se débrouille toujours pour que les autres fassent ce qu'il n'a pas le courage de faire" confie-t-il. Il dénonce "une chasse à l'homme, un complot" organisé par "Hollande et ceux qui l'entourent : Jean-Pierre Jouyet et tous les ministres hollandais". "A présent, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils sont entre eux. Mais cela va accélérer leur chute" prévient-il.
Un seul membre du gouvernement est encore à la hauteur selon lui : Manuel Valls qui "jusqu'à preuve du contraire" reste son ami.
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