A vous de juger
9 Femen poursuivies pour avoir dégradé une cloche de Notre-Dame de Paris relaxées, le Parquet fait appel
3 surveillants de la cathédrale ont eux été condamnés à des amendes avec sursis pour des violences commises sur 3 militantes lors de leur expulsion.
Le tribunal correctionnel de Paris a relaxé mercredi les 9 Femen, qui étaient poursuivies pour avoir dégradé une cloche de Notre-Dame de Paris. Dans le même temps, 3 surveillants de la cathédrale ont eux été condamnés à des amendes avec sursis pour des violences commises sur 3 militantes lors de leur expulsion. Les Femen n'ont pas été condamnées "faute de preuves" : le Parquet a, toutefois, fait appel.
#Femen relaxées service d'ordre condamnéavec sursis ! Droit au Blasphème revendiqué ! Honte et provocation ! France bafouée
— christine Boutinن (@christineboutin) 10 Septembre 2014
Julie Graziani, porte-parole d'Ensemble pour le bien commun, une association de jeunes laïcs catholiques, a commenté la décision sur le Figaro Vox, en pointant du doigt la qualification même des faits. "La qualification des faits était totalement inadaptée et ne pouvait déboucher que sur une relaxe ou une très faible condamnation. En faisant le choix de ne retenir qu'une dégradation sur des biens matériels le Parquet a non seulement préparé le chemin de la relaxe mais a créé un écran de fumée dissimulant la gravité des faits. Il en résulte un effet de découragement pour les victimes d'actes christianophobes, avec le sentiment que «de toutes façons on ne peut rien faire" écrit-elle.
Pour elle, on était "bien dans l'injure publique à l'égard de personnes à raison de leur appartenance à la religion catholique et dans la provocation à la violence et à la haine à leur endroit". Elle appelle à une "riposte juridique".
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