Livre de Valérie Trierweiler : 59% des Français conservent la même opinion de Hollande

La cote de popularité de François Hollande n'en finit pas de dégringoler. Dans le baromètre CSA/Les Echos publié ce vendredi, le président de la République tombe pour la première fois  sous la barre des 20% d'opinions favorables à 19%. Une image dégradée qui aurait pu l'être encore plus par la sortie du livre de son ex-compagne, Valérie Trierweiler. Mais, en réalité, à en croire une enquête Odoxa pour iTélé publiée ce samedi, une majorité de Français (59%) estime que ce brûlot "ne modifie pas l'image" qu'ils ont du chef de l'Etat. Et ce, alors qu'ils sont 93% à en avoir "entendu parler", dont 54% de manière détaillée.

Par ailleurs, note Odoxa, au sein des 37% qui considèrent que son image s’est détériorée, on trouve pour l’essentiel des sympathisants de droite (47%) qui ont déjà tous une mauvaise opinion du Président. A noter que 3% des français pensent que ce livre modifie "en bien" cette image. 

Mais, toujours selon l'institut de sondages Odoxa, "cela ne signifie pas pour autant que cette nouvelle affaire est neutre".  En effet, "la formule des « sans-dents » dans la « bouche » d’un homme de gauche, peut apparaître choquante" estime Odoxa. Et d'estimer que "ce type de propos, peut devenir, comme le fut le « casse-toi pauv’con » de Nicolas Sarkozy, un marqueur du quinquennat".

A noter enfin , toujours selon Odoxa, que "l’impopularité de François Hollande est telle que son ex compagne lui est préférée aux yeux des Français, alors même qu’elle est la première dame la moins populaire (Dernière du classement BVA réalisé pour Le Parisien-Aujourd’hui en France en janvier 2014)". En effet, à la question "de qui avez-vous la meilleure opinion" entre le président de la République et son ex-compagne? 54% répondent Valérie Trierweiler et 42% François Hollande. C'est ce qui s'appelle toucher le fond. 

Enquête réalisée par internet les 4 et 5 septembre auprès d'un échantillon de 1.012 personnes représentatif de la population de plus de 18 ans (méthode des quotas).