Retour de Nicolas Sarkozy : "Il se donne encore un peu de temps" assure Franck Louvrier<!-- --> | Atlantico.fr
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Nicolas Sarkozy réfléchit à un retour
Nicolas Sarkozy réfléchit à un retour
©Reuters

En pleine réflexion

Dans une interview à Presse Océan, le conseiller régional UMP des Pays de la Loire estime aussi que "le pays a besoin" de lui.

Le retour en politique de Nicolas Sarkozy ne fait plus de doute. Celui-ci serait même imminent selon certains bruits de couloir. Mais ce samedi dans une interview à Presse Océan, Franck Louvrier, son ancien conseiller en communication, se montre plus mesuré. Il assure en effet que l'ex-chef de l'Etat  "se donne encore un peu de temps pour mûrir sa décision". Selon lui, il devrait " la faire connaître avant le 30 septembre".

Dans cet entretien,  le conseiller régional UMP des Pays de la Loire indique aussi qu'"être candidat à la présidence de l'UMP, c'est aussi être candidat à l'élection présidentielle (...) Sa décision mûrit et il décidera alors de la forme qu'il donnera à son annonce". "C'est à la fois une équation personnelle et des enjeux pour le pays. Ces deux facteurs sont à prendre en compte dans la décision qu'il a à prendre", ajoute ce proche de Nicolas Sarkozy dans le quotidien de Loire-Atlantique .

"De mon point de vue, Nicolas Sarkozy est le seul à pouvoir rassembler le pays face à la montée des extrêmes. En 2012, seul contre tous, il a rassemblé 19 millions de Français", poursuit Franck Louvrier. "Le meilleur allié de Marine le Pen, c'est la gauche et elle ne s'y trompe pas. Le premier ennemi de Marine le Pen, c'est Nicolas Sarkozy car s'il est candidat, elle risque de ne pas passer...", estime-t-il. C'est pourquoi, Franck Louvrier en est persuadé : "le pays a besoin de Nicolas Sarkozy". 

Interrogé sur les motivations de l'ancien chef de l'Etat à revenir en politique, ce proche indique que ce n'est "ni la revanche, ni la vengeance. Ce ne sont pas ses moteurs. Il a un atout formidable qui est de sentir le pays. Et son ambition est de faire bouger la France. Il pense que notre pays a besoin de se relever vite. La situation actuelle le démontre avec ces crises politique, économique et internationale à répétition."

Alors que se tient ce week-end à la fois l'université d'été de l'UMP à La Baule et  un "Campus 2014" organisé par Christian Estrosi à Nice (auquel pourrait participé Nicolas Sarkozy, ndlr), Franck Louvrier revient sur la situation du parti. "L'enjeu aujourd'hui, ce n'est pas la primaire mais la reconstruction d'une famille politique. Et je pense qu'il y a des priorités qui échappent à certains. Comment croire qu'il y aurait une élection "noble", la primaire, et une élection subalterne, l'élection à la présidence de l"UMP ?", assure le conseiller régional des Pays-de-la-Loire  alors qu'Alain Juppé, candidat à la primaire, ne brigue pas présidence du parti.

Interrogé enfin sur ses concurrents potentiels, notamment François Fillon, qui tablent sur les "affaires" pour empêcher Nicolas Sarkozy de revenir, Franck Louvrier juge que "personne ne peut prendre en otage la campagne de 2012 pour dissimuler des malversations ou des calculs politiques". Et de marteler : "Nicolas Sarkozy n'est pas le paratonnerre des turpitudes de certains. L'heure est aux comptes, pas aux règlements de compte (...) La transparence doit être faite car tout cela salit la politique". Le message est passé. 

lu sur Presse Océan

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