François Hollande, sur le livre de Valérie Trierweiler : "Je suis au service des plus humbles" <!-- --> | Atlantico.fr
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Hollande a tenu a souligner qu'il était au service des plus humbles, un moyen de répondre à la phrase sortie du Valérie Trierweiler où il aurait qualifié les pauvres de "sans-dents"
Hollande a tenu a souligner qu'il était au service des plus humbles, un moyen de répondre à la phrase sortie du Valérie Trierweiler où il aurait qualifié les pauvres de "sans-dents"
©Reuters

Conf' de presse

Depuis le Royaume-Uni, il s'est exprimé sur plusieurs sujets, ce vendredi, notamment sa phrase des "sans-dents" rapportée dans le livre de Valérie Trierweiler. Par ailleurs, il a expliqué qu'aucun sondage "aussi difficile soit-il [ne peut] interrompre le mandat que donne le peuple au président de la République".

  • La livraison des navires Mistral à la Russie

48 heures après avoir annoncé le blocage de la livraison du premier navire de guerre Mistral à Moscou, François Hollande s'est expliqué, ce vendredi 5 septembre : "Il n' était pas possible de livrer ce [premier] bâtiment alors même qu’il y avait des preuves que des militaires russes pouvaient être engagés en Ukraine et, qu'à tous le moins, un soutien était apporté aux séparatistes."

"J’ai apporté deux conditions pour la livraison du premier et du deuxième bateau : qu’il y ait un cessez-le-feu effectif, et qu’il y ait un accord de règlement politique qui nous apporte la certitude qu’il y aura une résolution du conflit"

Concernant la livraison du Mistral, "je prendrais ma décision à la fin du mois du d’octobre".

LIRE AUSSI >> La France livrera le Mistral à la Russie en cas de trêve en Ukraine

  • Les exactions et l'extension de l'Etat islamique en Irak

"A une menace globale, il faut apporter une réponse globale ; celle de l'Etat islamique, qui n'est ni un Etat ni ne représente l'Islam, qui le détourne à des fins terroristes. Il y a la un groupe terroriste qui veut occuper un territoire et organise un massacre des populations qui ne partage pas ses vues. C'est une menace qui nous concerne directement. Des combattants viennent de nombreux pays, y compris du nôtre, et ce groupe peut porter des actions contre nos propres intérêts", a expliqué le président de la République. 

Il a ensuite détaillé les modalités de l'aide que la France fournirait à l'Irak : "cette aide que nous allons fournir [à l'Irak, ndlr] est humanitaire, sécuritaire - nous avons été les premiers à engager ce type de soutien. Pouvons nous faire davantage ? La France est prête à des actions [...] En Irak, nous savons que ce qui se passe est extrêmement grave"

  • Le livre de Trierweiler, Merci pour ce moment

La question sur le livre de son ex-compagne Valérie Trierweiler, sorti jeudi 5 septembre, était attendue. Après une légère hésitation, il rappelle qu'il est au sommet de l'Otan, "où se décide la paix, la guerre, la sécurité de l'Europe, de la France et que ce sont les seuls sujets qui depuis 48h m'ont mobilisé", le président de la République a apporté une réponse. 

"Je vais vous répondre, parce qu'il y a des questions de principe en cause : il y a d'abord la fonction présidentielle, elle doit être respectée. Non pas pour préserver la personne qui a la charge de conduire la France parce que j'assume, pour ma part, toute les responsabilités de cette mission ; respecter la fonction présidentielle ce n'est pas protéger la personne, c'est préserver nos institutions qui sont le socle de la république [...]" 

"Et puis il y a un autre principe : c'est ce que je suis. Et pour ce qui me personne, je n'accepterai jamais, je dis bien jamais, que puisse être mis en cause ce qui est l'engagement de toute ma vie. Je dis bien de toute ma vie. De tout ce qui a fondé ma vie politique. Mes engagements. Mes responsabilités. Les mandats que j'ai exercés. Je ne vais pas laisser mettre en cause la conception de ma relation au service des Français et notamment la relations humaine que j'ai avec les plus fragiles, les plus humbles, les plus pauvres, parce que je suis à leur service et que c'est ma raison d'être."

Une réponse à l'extrait choc du livre de Valérie Trierweiler, où elle rapporte que François Hollande se moque des pauvres en les appelant les "sans-dents".

LIRE AUSSI >> Livre de Valérie Trierweiler : quand François Hollande se moque des pauvres

  • Le départ de Thomas Thévenoud

Au lendemain de la démission du secrétaire d'Etat Thomas Thévenoud, qui a a des "problèmes de déclaration et de paiement" avec le fisc, François Hollande, là non plus, ne pouvait pas échapper à la question sur son départ. 

Mais dans sa réponse, il a quelque peu noyé le poisson. "Ce n'est sans doute pas le lieu le plus approprié", commence-t-il, avant de poursuivre : "mais je vais vous répondre car il en va de nos institutions, donc de notre pays".

Il s'est alors lancé dans une longue diatribe sur la légitimité de son mandat, peu importe son score dans les sondages : "Les institutions, elles sont là. C'est une garantie pour nos concitoyens. j'ai été élu pour 5 ans ; je suis à mi-mandat. Il n'y a pas de sondage, aussi difficile soit-il, que je regarde en face qui puisse interrompre le mandat que donne le peuple au président de la République. Il y a un gouvernement. Il sera devant l'assemblée nationale pour engager sa responsabilité , le 16 septembre. Et je ne doute pas qu'il l'obtienne." Comprenez : pas question d'une dissolution.

"Nous devons agir. Mon devoir c'est de ne pas céder à je ne sais quelle pression [mais] c'est de régler les grandes questions qui sont posées à la France et je ne ne dévierai pas de cette règle de conduite. Parce que c'est le rôle qui m'a été confié et la force de nos institutions."

"J'agis et j'agirai, jusqu'au bout" a-t-il conclu.

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