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Un deuxième cœur artificiel Carmat a été implanté en France
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Chirurgie

Selon des informations de Libération et France Inter, il y a quelques semaines, un second patient a été greffé à Nantes de cette prothèse de haute technologie.

La première mondiale avait été ultra-médiatisée. Le 18 décembre dernier, à l’hôpital européen Georges Pompidou à Paris, un cœur artificiel Carmat, une bioporthèse de haute technologie, avait été implanté chez un homme de 76 ans, Claude Dany. Celui-ci avait vécu 75 jours avec cette prothèse. Mais, huit mois après, et dans le plus grand secret, une seconde opération vient d’avoir lieu. En effet, comme le révèlent Libération et France Inter, il y a trois semaines, un deuxième patient a été implanté de ce cœur artificiel Carmat révolutionnaire.

"Mais sur cette opération, menée par l’équipe du professeur Daniel Duveau au centre hospitalier de Nantes, c’est silence radio" indiquait jeudi soir le site du quotidien national. "Tout se serait très bien passé, mais on ne sait rien du patient", poursuit Libération. France Inter de son côté note que cette intervention a été menée "dans la plus grande discrétion". Cependant, "aucune confirmation officielle" n’a eu lieu, souligne Libération.

A noter, comme le rappelle le site internet du journal, que le Pr Duveau était l'un des chirurgiens seniors présents, avec le professeur Christian Latrémouille, lors de la première implantation  à l'hôpital Georges-Pompidou de Paris. Pour mémoire, Claude Dany, le premier patient, souffrait d'une grave insuffisance cardiaque. Il est mort 75 jours après la pose de la bioprothèse. Une défaillance technique de l'appareil avait alors été évoquée pour expliquer ce décès. Mais la société Carmat avait annoncé le 16 juillet avoir été autorisée à reprendre les essais de son coeur artificiel.

Ce cœur artificiel n’est pas destiné à faire patienter un malade en attente de greffe cardiaque, mais à remplacer définitivement le coeur défaillant, selon ses concepteurs. Comme l’indique France Inter, cette prothèse, qui pèse 900 grammes (soit plus qu’un cœur humain, ndlr), est dotée de deux ventricules avec deux valves biologiques, séparées par une membrane flexible, fabriqué d’un coté avec du biomatériau, du péricarde de veau, et du polyuréthane, ce qui crée une parfait biocompatibilité.

lu sur Libération

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