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Nicolas Sarkozy menacé par une nouvelle affaire ?
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Dans le viseur

Depuis la mi-juillet, la justice s’intéresse aux modalités d’organisation de trois voyages en jet privé transportant Nicolas Sarkozy, et facturés à son ami Stéphane Courbit.

A quelques jours du retour de Nicolas Sarkozy - qui devrait prendre la parole publiquement à l’automne, probablement en septembre - les suspicions tombent mal.

Ce jeudi 4 septembre, Le Monderévèle qu’une juge d'instruction marseillaise, Christine Saunier-Ruella, s'intéresse aux conditions dans lesquelles ont été organisés plusieurs vols privés transportant l'ancien chef de l’Etat entre décembre 2012 et mars 2013. Ces vols ont été facturés à Lov Group, une société appartenant à son ami Stéphane Courbit, pour un montant total évalué à 330 000 euros. Comme le précise ladepeche.fr, cette expertise demandée par la juge d’instruction marseillaise a été faite en marge de l'enquête sur l’affaire "Air Cocaïne" - un trafic de drogue entre la République dominicaine et la France via des vols privés, mis à jour en mars 2013.

Or, l’affreteur de ces trois vols n’est autre la Société nouvelle Trans Hélicoptère Service (SNTHS) dirigée par Pierre-Marc Dreyfus, l'un des dix mis en examen dans le dossier français d'"Air Cocaïne". Le 19 mars dernier, un de ses appareils, en partance pour la France, était intercepté à Punta Caña avec 36 valises à son bord contenant 682 kilos de cocaïne : quatre Français ont été interpellés.

Interrogé par la juge, Pierre-Marc Dreyfus a reconnu avoir eu Nicolas Sarkozy comme passager sur plusieurs destinations ; il a, par ailleurs, indiqué avoir eu Lov Group comme client.

Me Pierre Ceccaldi, son avocat, doit demander ce lundi 8 septembre, à la chambre de l'instruction de la cour d'appel d'Aix-en-Provence, d'annuler tous les éléments du dossier ayant trait aux vols empruntés par Nicolas Sarkozy. "La juge est saisie d'un trafic présumé de stupéfiants entre la République dominicaine et la France [...] On ne comprend pas pourquoi on s'intéresse à des clients de SNTHS, fussent-ils aussi prestigieux que l'ancien président de la République, qui n'ont rien à voir avec l'objet de la saisine", explique-t-il.

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Lu sur lemonde.fr

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