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Livre de Valérie Trierweiler : d'autres extraits égratignent encore un peu plus François Hollande
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Plongée dans l'intime

Le Figaro et Ouest France ont publié mercredi soir de nouveaux extraits du livre Merci pour ce moment (Les Arènes) de l’ancienne compagne du président.

C’est LE sujet de la rentrée. Celui qui occulte tous les problèmes socio-économiques du pays : la sortie du dernier livre de Valérie Trierweiler. Intitulé Merci pour ce moment (Les Arènes), ce livre raconte avec force détails la relation intime entre François Hollande et son ex-compagne. Si "aucun secret d’Etat" n’est révélé, il s’agit en réalité d’un portrait acide du président de la République. Un grand déballage dont de nouveaux extraits ont fuité ce mercredi dans la presse.

Ainsi, ce le livre contient des passages très gênants pour un président socialiste, comme lorsque Valérie Trierweiler évoque une présidence loin d’être "normale". En effet, Valérie Trierweiler décrit un François Hollande comme déconnecté de la réalité, amateur de grand luxe.

"Il aime les grands restaurants (...) les grands hôtels (...), ne mange pas mes fraises si elles ne sont pas des "gariguettes", ne goûte pas aux pommes de terre si elles ne proviennent pas de Noirmoutier, et met directement à la poubelle la viande si elle est sous vide." Les accusations se font plus personnelles lorsqu'elle lui reproche de l'avoir parfois surnommé "Cosette", et d'avoir "méprisé" sa famille aux origines modestes. "Je me souviens d'un soir , au sortir d'un repas de Noël chez ma mère (...). Il se tourne vers moi, avec un petit rire de mépris, et me jette: "Elle n'est quand même pas jojo, la famille Massonneau."

"J'espère enfin être comprise à la suite de la parution du livre", a confié à Ouest-France, Valérie Trierweiler. Le quotidien a notamment eu accès à d'autres extraits, dont l'un porte sur Laurent Fabius. Le président estime, relate la journaliste, que le ministre des Affaires étrangères "a raté sa vie parce qu'il n'est jamais devenu président". "Mais ça ne veut pas dire qu'il a raté sa vie. Il a l'air heureux dans ce qu'il fait et avec sa compagne", rétorque-elle et de demander au président : "et toi ? Es-tu heureux" ? "Non", répond le chef de l’Etat.

Autre extrait concernant Hillary Clinton et sa candidature. François Hollande, selon son ex-compagne, juge que "ce serait grotesque qu'elle soit candidate après son mari". "Soufflée", Valérie Trierweiler lui rappelle que lui aussi l'a été, "après Ségolène Royal. Vous avez même été adversaire lors de la primaire", souligne-t-elle. "Il vit dans le déni permanent", assure la journaliste.

Mais le grand déballage continue car Le Figaro aussi eu accès à Merci pour ce moment (Les Arènes) et publie d’autres extraits des confessions de l’ex-première dame. Notamment, juste avant la parution de la photo de Closer, Valérie Trierweiler demande à parler à François Hollande. Ils se donnent rendez-vous à l'Élysée.

"Je gravis rapidement l'escalier qui mène à l'appartement privé. François est déjà dans la chambre (…). Nous nous asseyons sur le lit. Chacun du côté où nous avons l'habitude de dormir. Je ne peux prononcer qu'un seul mot:

- Alors?

- Alors, c'est vrai, répond-il.

- C'est vrai quoi? Tu couches avec cette fille?

- Oui, avoue-t-il en s'allongeant à demi, appuyé sur son avant-bras.

Nous sommes assez près l'un de l'autre sur ce grand lit. Je n'arrive pas à accrocher son regard, qui se dérobe. Les questions se bousculent.

-Comment c'est arrivé ? Pourquoi ? Depuis quand ?

-Un mois, prétend-il

Je reste calme, pas d'énervement, pas de cris. Encore moins de vaisselle cassée comme la rumeur le dira ensuite, m'attribuant des millions d'euros de dégâts imaginaires.

Ses mensonges remontent à la surface, la vérité s'impose peu à peu. Il admet que la liaison est plus ancienne. D'un mois, nous passons à trois, six, neuf et enfin un an."

Valérie Trierweiler se livre aussi sur ses relations avec les autres membres du gouvernement et sur comment tout a changé après les révélations de Closer sur la relation de François Hollande avec l’actrice. "En moins d'une semaine, j'ai non seulement subi une déflagration dans ma vie, mais je vérifie l'étendue du cynisme du petit monde des amis politiques, des conseillers et des courtisans. Manuel Valls et Pierre Moscovici, dont on me disait si proche, n'ont pas dû se souvenir de mon téléphone."

Ou encore, toujours selon des extraits publiés par Le Figaro, sur l'après révélations de Closer :

"Nous allons nous coucher, chacun dans une chambre différente. Cela ne nous était jamais arrivé. Cette fois, il veut marquer la fin. Ma nuit est agitée de cauchemars et d'hallucinations, sous l'effet des médicaments. Je me réveille en sursaut, convaincue que quelqu'un est dans la pièce. Je pense à François ouvrant ses bras à une autre femme. Qui a fait le premier pas ? Que lui-t-il dit de nous ? Que cherchait-il chez elle que je ne peux lui donner ? Les images me blessent, je les repousse, mais elles remontent, encore et encore. Elles m'étouffent et je m'étrangle dans mes sanglots."

Enfin, Valérie Trierweiler raconte comment François Hollande a essayé, en vain, de la reconquérir.

"Nous venons de passer le pont Alexandre-III, quand je reçois un message de mon bourreau. Il vient d'actionner la guillotine et m'envoie un mot d'amour: «Je te demande pardon parce que je t'aime toujours.» Cela ne fait redoubler mes larmes. Alors pourquoi ? Est-ce sincère ou est-ce encore une trace de lâcheté ?"

Pour rappel, l'Elysée qui a assuré dès mardi soir tout ignorer de la parution du livre restait encore muré dans son mutisme officiel mercredi : "pas de commentaire".

lu sur Le Figaro

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