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François Hollande et Valérie Trierweiler : l'histoire de leur relation en 10 dates
©Reuters

Rétrospective

A l'occasion de la sortie très commentée du livre de Valérie Trierweiler "Merci pour ce moment" (Editions des Arènes), retour sur les moments forts des deux années explosives de sa relation avec François Hollande.

6 mai 2012 : "Embrasse-moi sur la bouche"

Il n'aura fallu attendre que quelques minutes pour que Valérie Trierweiler s'immisce dans le mandat de François Hollande. Sur la place de la Bastille, grouillante de monde en ce soir de victoire de la gauche, elle s'invite là où, juste avant, François Hollande a embrassé Ségolène Royal, qui a soutenu sa campagne malgré sa cuisante défaite à la primaire socialiste - et montre à l'assistance entière l'étendue qu'elle entend donner à son amour. Quelques jours plus tard, le Nouvel Obs annonce que Valérie Trierweiler ne veut pas être une "potiche" : le ton est donné.

12 juin 2012 : "Courage à Olivier Falorni qui n'a pas démérité"

Un mois et six jours. Voici la (courte) période durant laquelle Valérie Trierweiler n'aura pas été directement associée au parcours politique de son compagnon de Président. Mais son fameux tweet de soutien à Olivier Falorni, candidat PS dissident en Poitou-Charentes aux législatives face à Ségolène Royal, ancienne compagne de François Hollande, fera l'effet d'une véritable bombe - qui, a posteriori, aura eu des conséquences irréversibles :

14 juin 2012 : Ségolène Royal "meurtrie" par Valérie

Valérie Trierweiler a du caractère ? Ségolène Royal aussi, et elle le prouve bien rapidement après le "Twittergate" et sa défaite face à Olivier Falorni. L'ex-compagne de François Hollande et candidate à l'élection présidentielle 2007 s'indigne dans "Le Point" : "C'est horrible ! Je suis une femme politique, je me bats, et je suis ravalée au rang de feuilleton, de théâtre de boulevard, de machin à trois, de trio !". Et les enfants du couple Hollande-Royal de renier la nouvelle venue, prolongeant le feuilleton peopolitique jusqu'à une extrémité rarement atteinte jusqu'alors.

3 octobre 2012 : Trierweiler, première dame la moins appréciée des Français

Peu après la publication d'une biographie de Valérie Trierweiler, "La Dame de Pique", signée des journalistes Nadia Le Brun et Alain Bourmaud, un sondage Louis Harris agit comme un coup de poignard : "Aujourd’hui, seuls 29 % des sondés jugent favorablement Valérie Trierweiler, soit vingt points de moins qu’à la mi-juin. Et, score tout à fait impressionnant, 67 % en ont une mauvaise opinion, le reste ne se prononçant pas" note VSD, commanditaire de cette étude.

10 décembre 2012 : Hollande défend Trierweiler contre "La Frondeuse"

Alors que Valérie Trierweiler s'est lancée dans un procès contre les auteurs de la biographie "La Frondeuse", François Hollande s'interpose et envoie un courrier au tribunal pour démentir des extraits du livre qui lui sont imputés. Les avocats des journalistes Alix Bouilhaguet et Christophe Jakubyszyn, auteurs de la biographie, s'étaient étranglés et avaient parlé de "viol de la séparation des pouvoirs".

Mars 2013 : Le coup de téléphone de Valérie à Julie

"Julie Gayet a chargé mon cabinet de poursuivre sur le plan judiciaire la diffusion de la rumeur colportée sur internet qui lui prête sans aucun fondement une relation sentimentale avec le président de la République." Julie Gayet, par cette plainte déposée le 28 mars 2013, veut faire taire les rumeurs naissantes d'une relation entre elle et le Président. Et Valérie Trierweiler ne semble pas étrangère à cette initiative : selon la journaliste Elise Karlin, auteur du "Président qui voulait vivre ses vies", c'est bien elle qui était aux manettes.

18 octobre 2013 : Leonarda s'invite entre François et Valérie

"L'école est un lieu d'intégration, pas d'exclusion". Par cette remarque, la première dame d'alors s'immisce dans le dossier qui frappe la France en cette fin d'année 2013. Alors même que François Hollande n'avait pas encore officiellement réagi dans cette affaire, Valérie Trierweiler la devance et, selon Airy Routier de "Challenges", serait derrière l'intervention télévisée attestant que Leonarda pouvait revenir "seule", sans sa famille - ce qui restera comme étant un épisode médiatique désastreux.

10 janvier 2014 : L'éclatement du "Closergate"

Le coup de grâce par excellence. "L'information Julie Gayet est le premier titre des matinales. Je craque..." écrit Valérie Trierweiler dans son livre. C'est le début d'un long feuilleton médiatique, le "Closergate", qui tiendra les Français en haleine pendant plusieurs semaines : la rupture sera officiellement prononcée quelques jours plus tard, le 25 janvier, par un laconique communiqué officiel signé François Hollande envoyé à l'AFP.

6 mai 2014 : Trierweiler parasite une dernière fois Hollande

"Apaisée", Valérie Trierweiler ? C'est ce que, début mai, suggère "Grazia". Mauvaise réponse : le 5 mai, elle intervient en exclusivité sur l'antenne d'Europe 1... alors que François Hollande doit intervenir une heure après sur BFM TV. "En prenant la parole juste avant lui, elle a tout simplement parasité l’actualité de la matinée" note un responsable de RTL. Et l'ex-première dame de se réjouir des sondages de plus en plus consternants de l'exécutif : "Avant, ses copains disaient que je le plombais politiquement. Maintenant que je ne suis plus là, ils doivent reconnaître qu’il y arrive très bien tout seul"...

Depuis février 2014 : L'histoire pas encore finie ?

Malgré la publication du communiqué, froid et laconique (18 mots), de François Hollande entérinant la fin de sa relation avec Valérie Trierweiler, les deux n'ont pas coupé les ponts par la suite : "C’est une histoire d’amour et ce n’est pas si simple à terminer" expliquait la journaliste Elise Karlin ("Le Président qui voulait vivre ses vies"). Cette dernière concluait d'ailleurs son livre par les échanges de SMS que s'envoyaient les deux ex-amoureux, même après la rupture, laissant entrevoir un rapprochement. "Il me dit qu'il me regagnera comme si j'étais une élection" ose même l'ex-première dame dans son livre. Mais Valérie Trierweiler, derrière cette façade, préparait en fait sa bombe médiatique...

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