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Réforme territoriale : l'avancement des élections régionales mal accueilli par les présidents de région
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Un obstacle de plus

L'association des régions de France (ARF) a réaffirmé ce mercredi son opposition à la tenue des élections locales (régionales et départementales) au printemps 2015, alors qu'elles étaient jusque là prévues à la fin de cette même année.

Le tandem Hollande-Valls parviendra-t-il à aller au bout de sa réforme territoriale ? Un nouvel obstacle s'est en effet ajouté à leur parcours, déjà semé de nombreuses embûches : l'Association des régions de France (ARF) a jugé défavorablement ce mercredi les nombreux changements de calendrier des élections locales (cantonales, départementales et régionales) pour l'année 2015.

"Unanimes", selon l'ARF, les Présidents de Région jugent en effet "irréaliste" ce nouveau calendrier qui consisterait à avancer les élections régionales au printemps 2015, d'abord prévues en décembre. "On ne connaît toujours pas le périmètre des futures régions : le texte est toujours à l'examen du Parlement. Comment organiser des élections dans ces conditions ?" explique Alain Rousset (PS), président de l'ARF et de la région Aquitaine.

Le cas des élections départementales et des cantonales est encore plus complexe : ces dernières, d'abord prévues en mars 2014, pourraient ainsi se retrouver décalées à décembre 2015 et donc organisées avec un an et demi de retard, puisqu'elles sont généralement couplées avec les régionales... avec le risque de recevoir un veto du Conseil constitutionnel. C'est pourquoi l'exécutif a songé à l'échéance du printemps 2015 pour regrouper les échéances électorales (vraisemblablement le mois de juin), ce que n'accepte pas l'ARF.

Celle-ci propose toutefois une contre-proposition, par la voix d'Alain Rousset : "D'accord pour avancer les élections départementales à mars 2015, si cela est constitutionnellement obligatoire, mais il faut maintenir les élections régionales à décembre 2015, le temps pour les élus de mener à bien les rapprochements envisagés". Reste à voir ce que pensera le gouvernement de cette situation embrouillée, conjuguée au risque potentiel de déroute électorale...

Vu sur l'Express

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