Immigration : pour Bernard Cazeneuve, "la France ne peut pas accueillir tout le monde"<!-- --> | Atlantico.fr
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Pour Bernard Cazeneuve, "la France ne peut pas accueillir tout le monde".
Pour Bernard Cazeneuve, "la France ne peut pas accueillir tout le monde".
©Reuters

Fermeté

Dans un entretien accordé à Libération lundi 1er septembre, le ministre de l'Intérieur a fermement réitéré sa volonté d'endiguer l'immigration illégale en France. Il a également critiqué une "gauche de posture qui manque de maturité".

En pleine tournée européenne pour défendre un plan sur l'immigration, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a accordé un entretien au journal Libérationlundi 1er septembre. Incisif, il se dit irrité par "une gauche de posture qui manque de maturité et qui ne raisonne pas en termes d'efficacité". Selon lui, "on peut brandir les grands principes, mais la France ne peut pas accueillir tout le monde". Interrogé sur les prises de position de certains de ses collègues sur l'immigration, le ministre de l'Intérieur ne prend pas de gants : "Ca me rend fou", lâche-t-il au quotidien. Il déclare également ressentir une certaine inquiétude quant à "une République rongée par les petites haines et le manque de rigueur intellectuelle, y compris chez certains politiques". Pour sa part, il se targue de "faire le job sérieusement et non de surfer sur l'émotion".

Au cours de ses visites à Rome et à Barcelone, Bernard Cazeneuve a insisté sur la surveillance de la Méditerranée, défendant un nouveau plan de lutte contre l'immigration illégale. Ce dernier doit remplacer le plan Mare Nostrum, mis en place par l'Italie. Le patron de la place Beauvau s'est également montré offensif au sujet de la ville de Calais. Quand il était à Londres, il avait appelé le gouvernement britannique à "prendre ses responsabilités" pour aider à endiguer l'immigration illégale depuis cette ville du nord de la France. "La France n'a pas vocation à supporter seule le flux de Calais. Ses responsabilités doivent être partagées avec les pays concernés. Je suis venu rappeler cette réalité à Londres", avait-il alors déclaré. 

Lu sur Libération

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