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Cisjordanie : Israël annexe 400 hectares de terres, Paris et les Etats-Unis condamnent
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Inquiétude

Israël a justifié une telle confiscation de territoires en expliquant qu'il s'agissait de la résultante du meurtre de trois jeunes Israéliens en juin dans le secteur.

Il y a un peu moins d'une semaine, cinquante jours après le début d'une guerre qui a fait plus de 2 000 morts dans la bande de Gaza, le président palestinien Mahmoud Abbas a annoncé un accord de cessez-le-feu permanent avec Israël.  Une trêve illimitée qui n'a depuis pas été rompue. Mais, une récente décision d'Israël pourrait tout remettre en cause. En effet,  selon une information de Reuters, relayée par Atlas info, les autorités israéliennes ont annoncé dimanche l'appropriation par Israël de 400 hectares de terres en Cisjordanie, à Gush Etzion, près de Bethléem. Une décision qui risque donc de réveiller les tensions dans la région.

Cette  décision se veut être une représailles au meurtre de trois jeunes Israéliens en juin, l'un des évènements déclencheurs de la guerre. Concrètement, ces 400 hectares de territoires ont été déclarés "terres de l'État, sur les instructions de la hiérarchie politique" par l'administration civile. Les parties concernées ont 45 jours pour faire appel, a précisé l'armée israélienne dans un communiqué.

Comme le souligne Atlas info, il s'agirait d'une confiscation de terres "sans précédent" par son ampleur depuis les années 1980, s'est alarmée l'organisation anticolonisation "La Paix maintenant", tandis que les responsables palestiniens ont dénoncé un nouvel affront israélien. Une telle annexion a été "condamnée" par Paris ce lundi. Ainsi Romain Nadal, porte-parole du Quai d'Orsay a appelé "les autorités israéliennes à revenir sur leur décision".  De leurs côtés, des responsables palestiniens ont critiqué cette décision. Ainsi, Nabil Abou Rdainah, le porte-parole du président palestinien Mahmoud Abbas, a demandé à Israël de revenir sur cette appropriation qu'il a jugée comme étant "un facteur d'instabilité. "Cela ne fera que jeter de l'huile sur le feu, après la guerre à Gaza", a-t-il déclaré.

Depuis de nombreuses années Israël  fait l'objet de critiques internationales à cause de ses activités de colonisation, considérée pour beaucoup comme illégale au regard du droit international et  comme étant l'un des obstacles majeurs à la création d'un Etat palestinien. Ainsi cette nouvelle annexion a aussi été critiquée par les Etats-Unis, allié historique de l'Etat juif. "Cette annonce (...) est contre-productive au regard de l'objectif fixé par Israël de parvenir à une solution négociée à deux Etats avec les Palestiniens", a estimé un responsable du département d'Etat. "Nous enjoignons le gouvernement israélien à annuler cette décision". a indiqué un haut-fonctionnaire à l'agence Reuters

En effet, la poursuite de la colonisation dans les territoires occupés ou annexés par Israël depuis 1967 est considérée comme une entrave majeure aux efforts déployés depuis des décennies pour résoudre le conflit israélo-palestinien. 

lu sur Reuters.com

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