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Enlèvement d'Ashya King : les parents entendus par la justice espagnole
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Explications

Ils ont été arrêtés samedi en Espagne pour avoir retiré leur fils, gravement malade, d'un hôpital britannique sans l'accord des médecins.

Après deux jours de course contre la montre en Grande-Bretagne, en France et enfin en Espagne, Ashya King, cinq ans, a été retrouvé samedi soir dans le sud de l'Espagne. Ses parents, Brett King, 51 ans, et Naghemeh King, 45 ans, tous les deux Témoins de Jéhovah, ont été arrêtés par la police espagnole. Ce lundi, ils ont été entendus par une juge à Madrid afin d'expliquer pourquoi  ils ont retiré, sans l'accord des médecins, leur enfant  atteint d'une tumeur au cerveau de l'hôpital dans lequel il était soigné. Ils devaient aussi dire s'ils acceptent ou non d'être extradés vers le Royaume-Uni.

Car pour les autorités britanniques, ce retrait s'apparente à un enlèvement. D'autant plus qu'elles estiment qu'il était "vital" de retrouver l'enfant. En effet, Ashya ne peut se déplacer qu'en chaise roulante et est dans l'incapacité de communiquer. Mais ce n'est pas tout, opéré pour la dernière fois il y a une semaine sa vie ne dépend que d'une sonde naso-gastrique qui lui permet de s'alimenter. Les autorités britanniques craignaient  samedi que la batterie de cette sonde ne soit épuisée.

La défense du couple est la suivante : ils ont voulu prescrire un autre traitement à Ashya. Or celui-ci n'existe pas en Grande-Bretagne. Ainsi peu après l'arrestation du couple King, l'un de leurs fils, Naveed, a mis en ligne deux vidéos sur YouTube dans lesquelles la famille donne sa version des faits. "Comme vous pouvez le voir, il n'a aucun problème, il est très heureux depuis qu'on l'a retiré de l'hôpital", déclare  notamment le père avec le garçonnet apparemment relié à une sonde, assis sur les genoux.  Dans la seconde, il détaille tout l'équipement que la famille avait acheté pour assurer à Ashya le même traitement qu'à l'hôpital, y compris une nouvelle chaise roulante. A la justice désormais de trancher. 

lu sur Le Parisien

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