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Guérini, "boulet moral"
du Parti socialiste ?
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Éclaboussures

Dirigeants et candidats socialistes se crispent à mesure que l'étau judiciaire se resserre autour de Jean-Noël Guérini.

Les démêlés judiciaires de Jean-Noël Guérini empoisonnent le Parti socialiste. L'homme fort du PS dans les Bouches-du-Rhône se rapproche d'une probable mise en examen dans une affaire de malversations présumées sur des marchés publics. Si la commission interne du PS chargée d'ausculter les pratiques de la sulfureuse fédération des Bouches-du-Rhône n'a rien trouvé à redire sur son fonctionnement, la perspective d'une mise en examen de Jean-Noël Guérini inquiète les dirigeants socialistes.

Le Premier secrétaire par intérim du parti, Harlem Désir, a déclaré mercredi qu'il refusait que le leader marseillais ne devienne le "boulet moral du PS". Il y a peu, le président du Conseil général des Bouches-du-Rhône avait riposté contre Harlem Désir en évoquant le propre passé judiciaire de ce dernier (une condamnation en 1998 à 18 mois de prison avec sursis pour avoir perçu des salaires fictifs).

Les candidats à la primaire restent pour l'instant plutôt mesurés, à l'image de Martine Aubry, à qui Jean-Noël Guérini a manifesté son soutien pour 2012. De même, François Hollande et Ségolène Royal ont tous les deux bénéficié des voix de son importante fédération en tant que premier secrétaire ou candidate à la primaire de 2006. Même Arnaud Montebourg, qui avait pourtant écrit un rapport au vitriol sur le système Guérini, s'est contenté de qualifier "d'évolution salutaire" les prises de position de Harlem Désir. 

Rue89 rappelle mercredi que Jean-Michel Baylet, candidat à la primaire citoyenne, est lui aussi mis en examen depuis 2009 pour prise illégale d'intérêt et délit de favoritisme pour des affaires liées à son département du Tarn-et-Garonne, qu'il préside. 

Lu sur Le Parisien

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