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Université d'été du PS : Taubira assure qu'elle "assumera les conséquences" de sa visite surprise aux "frondeurs"
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Il fallait oser

"Je ne vois pas où est le problème. Je suis invitée par des amis parlementaires, on peut entendre les débats" a indiqué la Garde des Sceaux avant d'entrer dans l'amphithéâtre où siégeaient les contestataires du parti.

Après Valls II, Valls III ? La question peut se poser après le nouvel affront subit ce samedi par le gouvernement. En effet, alors qu'elle avait été maintenue à son poste lors du dernier remaniement, Christiane Taubira a rendu une visite surprise aux "frondeurs" lors de l'Université d'été du PS.  "Je ne vois pas où est le problème. Je suis invitée par des amis parlementaires, on peut entendre les débats. Je comprends que vous ayez besoin de dramaturgie", a fait semblant de ne pas comprendre la garde des Sceaux, qui ne peut pourtant ignorer le symbole de sa visite surprise. En entrant, la ministre de la Justice a été très applaudie par les contestataires du parti qui venait de lancer le mouvement "Vive la Gauche"

La garde des Sceaux n'a assisté aux débats que quelques minutes, avant de s'adresser à nouveau aux journalistes à sa sortie. "Nous avons laissé les Français se démoraliser, a-t-elle expliqué. Aujourd'hui n'avons pas le choix, nous devons refaire place à la politique. La politique c'est s'interroger sur la vie dans la cité." "Ce matin, j'en ai pris ma part", a conclu Christiane Taubira, se disant prête à "assumer les conséquences" de sa visite.

Auparavant, les frondeurs avaient demandé un "plan d'urgence" avec du "pouvoir d'achat supplémentaire", lors d'une réunion publique devant quelque 300 à 400 personnes. "Les applaudissements du Medef ne seront jamais le critère de notre réussite", ont-ils assuré. "Contre la récession, nous demandons un plan d'urgence alliant un soutien ciblé aux entreprises, du pouvoir d'achat supplémentaire pour les familles et un maintien d'une capacité d'investissement local", peut-on lire dans le texte. "Nous devons dépasser les institutions asphyxiantes de cette Ve République corsetée", ajoute le texte distribué à la presse. "Opposer facticement l'offre et la demande est une vision dépassée. La gauche du XXIe siècle doit aider l'offre par une demande soutenue", selon l'appel. "Ici, c'est le cœur du PS, c'est la majorite du PS", a défendu l'ex inspecteur du travail Gérard Filoche, peu avant la réunion. "Nous sommes majoritaires. C'est Valls qui devra s'incliner", selon lui. Ambiance.

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