Remaniement : la Commission européenne exhorte la France à "accélérer" les réformes<!-- --> | Atlantico.fr
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La commission européenne a demandé à la France d'accélérer les réformes
La commission européenne a demandé à la France d'accélérer les réformes
©Reuters

Ligne de conduite

"Il est urgent que la France (...) accélère sur les réformes structurelles pour relancer la croissance, augmenter la compétitivité, relancer l'emploi de façon forte et durable" a-t-on fait savoir du côté de Bruxelles.

Le remaniement ministériel a eu lieu. Il met fin à une période d'agitation de quelques jours. Durant ce laps de temps, l'essentiel des médias n'ont parlé que de cela. Qui va partir ? Qui va arriver ? A quels postes ? A toutes ces questions et à bien d'autres encore Manuel Valls a répondu mardi soir lors de son passage au journal de 20 heures de France 2. Mais cette crise politique ne doit en rien occulter la crise économique qui secoue le pays. En effet; alors que les (mauvais) chiffres du chômage vont être annoncés ce mercredi soir, la croissance a été nulle en France au second trimestre. Pas de quoi pavoiser donc. C'est pourquoi ce mercredi; la Commission européenne a averti Paris.

Il est "important que le Premier ministre ait confirmé l'engagement du gouvernement de maintenir le cap des réformes, essentielles pour que la France relance la croissance, l'emploi de façon durable", a déclaré,  Simon O'Connor, porte-parole du commissaire européen chargé des Affaires économiques, Jyrki Katainen. Et d'ajouter, dans des propos relayés par RTL : "Il n'y a pas de temps à perdre, il est urgent que la France (...) accélère sur les réformes structurelles pour relancer la croissance, augmenter la compétitivité, relancer l'emploi de façon forte et durable".

Pour rappel, le ministre des Finances, Michel Sapin, a reconnu mi-août que le déficit public français dépasserait 4 % du PIB en 2014 en raison d'une faible croissance. Ilo a implicitement admis aussi que le gouvernement français ne parviendrait pas à ramener le déficit public sous la barre des 3% en 2015, comme il s'y était engagé devant ses partenaires européens. Alors qu'un délai doit être négocié avec Bruxelles, martin O'Connor a fait savoir que "ce qui sera fondamental, ce sera le respect de l'effort (budgétaire) mesuré en termes structurels".

Et de rappeler : "Nous avons conclu lors de notre dernière analyse au printemps que la France était en train de faire l'effort demandé pour cette année. Nous regarderons à l'automne l'évolution de la situation mais, pour cela, il faudra avoir des engagements concrets qui seront présentés dans le projet de budget 2015". Le gouvernement sait ce qu'il lui reste à faire…

Lu sur RTL.fr

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