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A l’approche de la rentrée politique, les tensions entre Manuel Valls et les frondeurs sont encore vives
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C'est (loin) d'être fini

Avant l’université d’été du PS, les députés "frondeurs" s’en prennent à Manuel Valls, qui refuse de changer de cap, et montrent qu’ils existent encore.

"Le problème, c’est le cap". La phrase est lâchée par Laurent Baumel, lundi 18 août, puis par Jean-Marc Germain, le lendemain, sur iTélé, et sonne comme la réponse du berger à la bergère, où celle-ci serait incarnée par Manuel Valls ; le Premier ministre a exclut, la semaine dernière, tout changement de cap économiquealors que tous les voyants dans ce domaine sont au rouge.

A quelques jours de l’université d’été du Parti socialiste, qui se tiendra du 29 au 31 août à La Rochelle, les deux députés PS "frondeurs" s’affichent dans les médias pour montrer que leur courant n’est pas mort, bien au contraire, et qu’ils vont poursuivre dans la même veine à la rentrée. "Au sein d'un même camp on peut débattre [...] En démocratie quand on débat on ne tire pas contre son camp [...], explique Jean-Marc Germain, député des Hauts-de-Seine. Le gouvernement ne voit pas la réalité [...] Nous disons qu'il faut relancer l'investissement public et relancer le pouvoir d'achat des plus modestes", assure-t-il, selon des propos rapportés sur Le Scan du Figaro.

A Libération, Laurent Blumel se montre plus acide : Manuel Valls est "insensible à toutes les réalités, électorales comme économiques". Et d’attaquer frontalement le virage social-libéral entrepris par François Hollande: "Ce qui est irresponsable, c’est la politique de l’offre actuellement menée. Si on veut de la croissance, il va falloir aller la chercher." 

Et pour casser leur image de renégat qui colle à la peau des "frondeurs", ces derniers vont de rebaptiser en "Vive la gauche" et pourraient se constituer en courant.

10 jours avant l’Université d’été, chacun affûte ses arguments. Ce qui promet des discussions franches avant la rentrée politique. 

Lu sur Le Scan du Figaro

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