Michel Sapin : le gouvernement travaille sur une nouvelle baisse d’impôts <!-- --> | Atlantico.fr
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Michel sapin ministre des Finances
Michel sapin ministre des Finances
©Reuters

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La revalorisation de la prime pour l'emploi est une des pistes explorées par le gouvernement, a déclaré le ministre des Finances sur RTL ce lundi 18 août, sans donner plus de détails.

Début août, le Conseil constitutionnel censurait une partie du pacte de responsabilité. Aujourd'hui, le gouvernement planche sur une nouvelle baisse d'impôt "de manière très précise", a déclaré Michel Sapin lundi 18 août au matin sur RTL. La revalorisation de la prime pour l'emploi est une des pistes explorées par le gouvernement, a indiqué le ministre des Finances, sans donner plus de détails. "Le gouvernement travaille en finesse pour trouver la solution permettant de dégager une aide comparable [à la principale disposition du pacte qui visait les ménages- baisse de 2,5 milliards de cotisations]", a-t-il également indiqué au quotidien Libération.

Inscrivant son discours dans la continuité de celui de Manuel Valls, Michel Sapin a déclaré que les mauvais résultats de l'année 2014 n'étaient pas une raison pour changer de politique. "On nous a déjà dit au début de l'année qu'on avait changé de politique, et maintenant ils voudraient qu'on en rechange.[…] Les Français sont impatients, mais on ne va pas faire tout et le contraire de tout, sinon on est sûr de ne pas être efficaces". Et le ministre des Finances d'ajouter que le pacte de responsabilité n'est en rien à  de la stagnation : "Comment voulez-vous qu'une politique soit efficace avant qu'elle soit mise en œuvre?", se défend-il.

Dans ses interventions, Michel Sapin met en outre l'accent sur les "responsabilités de chacun" : celles de la France, celle des entreprises et celles de l'Europe. "Ce n'est pas chercher des excuses que de souligner que la situation en France et dans le reste de l'Europe est la même: une faible croissance et une faible inflation", déclare-t-il aux deux médias. Selon lui, la politique monétaire de l'Europe doit être "adaptée à cette situation de très faible croissance et de très faible inflation. […] Il faut qu'elle contribue à écarter les risques de déflation". Par ailleurs, elle doit mener des "politiques d'investissement massives. Pour l'heure c'est trop lent". L'Union européenne doit également adapter son "rythme de baisse des déficits" à la situation actuelle en Europe. Enfin, le ministre encourage les entreprises à investir. "Nous leur donnons des moyens pour investir, embaucher, innover. Elles doivent saisir cette chance", conclut-il. 

Lu sur Le Figaro

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