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Israël/Gaza : reprise des négociations au Caire
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Intransigeance

Les négociations sur le maintien d'un cessez-le-feu précaire dans la bande de Gaza ont repris ce dimanche 17 août entre Israéliens et Palestiniens. Les deux parties se sont montrées très fermes sur leurs exigences.

Après trois jours d'interruption, les négociations sur le maintien d'un cessez-le-feu précaire dans la bande de Gaza ont repris ce dimanche 17 août au Caire entre Israéliens et Palestiniens. Les deux parties se sont montrées très fermes sur leurs exigences. "Nous n'accepterons d'accord sur un cessez-le-feu que s'il y a une réponse concrète à nos besoins sécuritaires", a déclaré Benyamin Netanyahou à l'ouverture de la réunion hebdomadaire du gouvernement. "Pour obtenir la sécurité, il faut avant toute chose lever le blocus", lui a rétorqué Sami Abou Zourhi, le porte-parole du Hamas. Ainsi, l'incertitude demeure sur la faculté des délégués palestiniens et israéliens à trouver un accord, principalement sur les questions de la levée du blocus israélien ou la démilitarisation de la bande de Gaza. Le cessez-le-feu instauré le 11 août et reconduit jeudi 14 août pour cinq jours expire lundi 18 août à minuit (21 heures GMT).

Par ailleurs, Israël aurait décidé samedi 16 août au soir de formellement rejeter une proposition de cessez-le-feu permanent telle qu'elle lui était soumise par l'Égypte, selon Maariv, l'un des principaux quotidiens israéliens. Alors que d'intenses consultations internes étaient en cours, des responsables du Hamas ont réitéré leur intransigeance. "Celui (les combattants palestiniens) qui a vaincu aux frontières de Gaza (...) n'acceptera aucune des conditions de l'occupant", a écrit sur sa page Facebook Moussa Abou Marzouk, numéro deux du bureau politique du Hamas. Du côté israélien, le ministre du renseignement Youval Steinitz, également membre du cabinet de sécurité, a jugé irréalistes les exigences du Hamas à ce niveau des négociations. "Nous ne pouvons pas commencer à discuter d'un port ou d'un aéroport à Gaza, ce qui reviendrait à ouvrir un duty-free pour roquettes sans résoudre la question de la démilitarisation", a déclaré Youval Steinitz. 

Toutefois, un échec des négociations n'impliquerait pas nécessairement une reprise immédiate des hostilités. Ces dernières ont fait, depuis le 8 juillet, au moins 1 980 morts du côté palestinien, majoritairement des civils, et 67 morts du côté israélien, dont trois civils. Un cessez-le-feu unilatéral "serait une bonne solution si nous voyons que, sur le plan sécuritaire, l'accord proposé n'est pas satisfaisant, qu'il menace directement notre sécurité", a déclaré le ministre Gilad Erdan, membre du cabinet de Sécurité, à la radio publique. Par ailleurs, l'absence d'accord laisserait les deux camps faire le décompte de leurs gains et de leurs pertes. 

Lu sur Le Point

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