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Grau-du-Roi : gracié par Mitterrand, Luc Tangorre, violeur récidiviste, est en garde à vue
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Enquête

Condamné à deux reprises en 1983 et 1992 pour des agressions sexuelles et des viols, il est suspecté d'une "agression sexuelle sur mineur de moins de 15 ans".

Voilà qui devrait relancer le débat sur la récidive. Luc Tangorre, condamné à deux reprises en 1983 et 1992 pour des agressions sexuelles et des viols, est en garde à vue depuis dimanche au Grau-du-Roi. Selon des informations du Midi Libre, il est suspecté d'une "agression sexuelle sur mineur de moins de 15 ans". La procureur de la République de Nîmes, Laure Beccuau, a confirmé l'information mais a seulement indiqué que "l'audition était en cours dans le cadre d'une enquête qui intervenait après un dépôt de plainte".

Elle a précisé que l'homme était interrogé par les gendarmes pour des faits d'attouchements sur une fillette de 12 ans, une agression qui se serait déroulée dimanche vers 16h30 sur une aire de jeux de la station balnéaire du Grau-du-Roi. Toujours selon le quotidien régional, Luc Tangorre contesterait toute implication dans les faits reprochés - oui mais voilà, le passé ne plaide pas forcément pour lui. En effet, il avait été au centre de deux dossiers très médiatiques dans les années 80.

Dans un premier temps, il avait été condamné en 1983 à quinze années de réclusion criminelle pour quatre viols, une tentative et six attentats à la pudeur commis dans les quartiers sud de Marseille entre 1979 et 1981, des faits qu'il contestait formellement rappelle Midi Libre. Ainsi, il avait obtenu une grâce partielle de la part du président François Mitterrand : Luc Tangorre avait donc été remis en liberté le 15 février 1988. 

Mais il avait de nouveau été interpellé le 24 octobre 1988 et accusé du viol de deux étudiantes américaines, le 23 mai de la même année à Rodhilan dans le Gard. Durant l'enquête, il avait nié toute participation comme le rappelle Midi Libre. Il avait toutefois été condamné en février 1992 par la cour d'assises du Gard à dix-huit ans de réclusion criminelle. Luc Tangorre avait retrouvé la liberté en septembre 2000.

Lu sur Midi Libre

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