Euthanasie : l'urgentiste Nicolas Bonnemaison sera rejugé à Angers<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Santé
Euthanasie : l'urgentiste Nicolas Bonnemaison sera rejugé à Angers
©

Justice

Accusé d’avoir empoisonné sept patients en fin de vie, le médecin a été acquitté le 25 juin.

L'affaire Bonnemaison n'est toujours pas close. L’urgentiste, qui avait été jugé et acquitté en juin par la cour d’assises des Pyrénées-Atlantiques pour avoir "empoisonné" sept patients en fin de vie sera rejugé en appel par la cour d’assises du Maine-et-Loire, à Angers, selon des informations du quotidien Ouest-France. Le journal indique aussi que parquet général de Pau a été avisé de la localisation du procès en appel par un arrêt du 6 août de la chambre criminelle de la Cour de cassation. A l'heure actuelle aucune  date d’audience n’a été fixée et ce sera à la cour d’assises du Maine-et-Loire d'en décider.

"Angers ça va être compliqué. Nous nous organiserons. Ce n’est pas très pratique" a indiqué à l’AFP un médecin porte-parole du Comité de soutien à Nicolas Bonnemaison. "C’est du domaine du juridique. ça nous échappe un peu. On pensait que l’affaire aurait été dépaysée à Tarbes ou Dax. Le problème, d’après ce que nous avons compris, c’est que ces tribunaux ne sont pas assez grands pour recevoir un nombre important de personnes étant donné l’ampleur du procès", a ajouté cette porte-parole.

Pour rappel, en juin à Pau, la cour d’assises des Pyrénées-Atlantiques avait acquitté l’urgentiste "de la totalité des faits", ne suivant pas les réquisitions du ministère public, qui avait requis cinq ans de prison avec sursis. Nicolas Bonnemaison encourait la réclusion criminelle à perpétuité, pour les faits survenus en 2010 et 2011. En avril, deux mois avant son acquittement, la chambre disciplinaire de l'Ordre national des médecins avait, en revanche, demandé la radiation de l'urgentiste. Une peine effective depuis mardi 1er juillet à minuit.

lu sur Ouest-France

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !