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Israël/Hamas : les bombardements ont cessé à Gaza, l'armée israélienne a reculé
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Point

Des discussions doivent à présent s'ouvrir pour une paix plus durable entre Israéliens et Palestiniens.

La trêve décidée mardi entre Israël et le Hamas tient bon. Les bombardements ont cessé et l'armée israélienne a reculé vers des positions "plus défensives". Ce mercredi, les discussions vont commencer au Caire en Egypte pour tenter de trouver une paix durable entre les deux camps. La délégation israélienne est arrivée mardi soir tandis que les représentants du Hamas, du Jihad islamique et du Fatah dans la bande de Gaza rejoignaient la délégation palestinienne déjà présente dans la capitale égyptienne.

Dans la nuit, les secours ont pu accéder à des zones bloquées par les combats. Ils ont découvert de nombreux corps et pu observer que de nombreuses maisons ont été rasées. Côté palestinien, on dénombre plus de 1 875 morts. Côté israélien, 64 soldats et 3 civils ont perdu la vie. La communuaté internationale a appelé les parties à s'entendre pour obtenir un cessez-le-feu total. Mais la plus grande défiance règne. Le cabinet de sécurité israélien s'est réuni mardi soir pendant près de six heures, selon les médias, pour évoquer les négociations en cours en vue d'une trêve durable. Pour l'instant, l'accord de cessez-le-feu "ne prévoit que le retour au calme", a rappelé à l'AFP Yigal Palmor, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

Le Hamas souhaite toujours la levée du blocus israélien qui étouffe l'économie d'un territoire de 41 kilomètres de long sur 12 de large au maximum, sur lequel s'entassent 1,8 million de personnes. La délégation palestinienne s'était entendue dimanche au Caire sur une série d'autres exigences : ouverture des points de passage aux frontières, élargissement de la zone de pêche autorisée à 12 milles nautiques et libération de prisonniers palestiniens. Israël martèle pour sa part son impératif de sécurité. 

Les États-Unis ont indiqué mardi qu'ils participeraient "probablement" aux négociations entre Israéliens et Palestiniens au Caire, le secrétaire d'État John Kerry appelant à aborder à cette occasion "les questions cruciales à plus long terme". À Londres, des députés ont appelé le gouvernement à accentuer la pression sur Israël pour lever certaines restrictions de circulation imposées aux habitants de Gaza qualifiées de "disproportionnées" et contraires au droit international, dans un rapport publié mercredi.

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