Sans arrêt
Israël/Hamas : la trêve fragilisée par de nouveaux bombardements et de nouveaux morts
Des bombardements israéliens ont eu lieu mercredi matin dans une école de l'ONU. Le bilan est lourd.
Comment stopper Israël et le Hamas ? La bande de Gaza est toujours en proie à des conflits. Alors qu'une trêve humanitaire semblait apparaître, de nouveaux bombardements ont eu lieu ce mercredi matin. Une école de l'ONU dans laquelle se trouvaient des réfugiés palestiniens a été touchée faisant 16 morts et de nombreux blessés. Les civils palestiniens se sont réfugiés dans des écoles de l'UNRWA notamment à Jabaliya après avoir été avertis par l'armée israélienne que le quartier ou la localité où ils résident risquaient de subir des bombardements massifs.
Des bombardements qui inquiètent John Kerry qui a tout de même évoqué un espoir. Le secrétaire d'État américain a en effet indiqué mardi soir que Benyamin Netanyahou a "soulevé l'idée et la possibilité d'un cessez-le-feu", lors d'un entretien téléphonique. Quant au Hamas et à ses alliés du Jihad islamique, ils sont "prêts à une trêve humanitaire de 24 heures". Le gouvernement israélien tiendra une réunion de son cabinet de sécurité mercredi à 13h00.
Du côté du Hamas, Mohammad Deïf, le chef des Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du mouvement palestinien, a rappelé la règle : pas de trêve "sans l'arrêt de l'agression et la levée du siège", le blocus israélien imposé depuis 2006 à l'enclave palestinienne. Selon le secrétaire général de l'OLP, Yasser Abed Rabbo, "la direction palestinienne a convenu avec le Hamas et le Jihad islamique d'envoyer une délégation (...) au Caire pour discuter de la période à venir". D'où un espoir de retour au calme.
Mais il faudra encore que les deux camps face des efforts. Le Hamas exige toujours une levée du blocus. Quant à Israël, les autorités veulent détruire la puissance de feu du Hamas, condition sine qua none à l'arrêt des bombardements.
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