Jérôme Kerviel : le parquet fait appel de sa libération avec aménagement de peine<!-- --> | Atlantico.fr
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Ce mardi, le juge du tribunal de grande instance d’Evry va examiner la demande de libération de Jérôme Kerviel
Ce mardi, le juge du tribunal de grande instance d’Evry va examiner la demande de libération de Jérôme Kerviel
©REUTERS/Jean-Paul Pelissier

Justice

L'ancien trader a été incarcéré le 18 mai et devrait normalement sortir en septembre 2016.

Jérôme Kerviel veut tout faire pour sortir de prison le plus vite possible. Ainsi, l’ancien trader de la Société Générale a fait il y a quelques semaines, une demande d'aménagement de peine. Ce mardi, le juge du tribunal de grande instance d’Evry va donc examiner sa requête. Initialement, il avait été condamné à 5 ans d’emprisonnement dont 3 ferme. Il a déjà effectué 114 jours de détention. Sa sortie est théoriquement envisagée en septembre 2016 grâce au système de remise de peine automatique prévue par la loi. En fin de matinée, ce mardi, David Koubbi, son avocat, a annoncé que, sauf appel du parquet, son client avait obtenu gain de cause et qu'il allait être libéré avec une peine aménagée.

"Il sortirait, dans le cadre de cet aménagement de peine, avec un bracelet électronique, avec des heures de sortie qui lui permettent d'aller travailler et de rentrer à son domicile le soir", avait dit Me Koubbi, ajoutant avoir bon espoir que son client sorte "dans les prochains jours". Mais immédiatement après l'annonce de l'avocat, le parquet d'Evry (Essonne) a indiqué avoir fait appel de l'aménagement de peine accordé par le juge de l'application des peines à l'ancien trader. 

Après une brève détention à la maison d'arrêt de Nice (Alpes-Maritimes), Jérôme Kerviel, 37 ans, purge depuis mai à Fleury-Mérogis (Essonne) une peine de trois ans de prison ferme pour une perte record en 2008 à la Société générale. La Cour de cassation a confirmé fin mars sa condamnation pénale pour abus de confiance, faux, usage de faux et introduction frauduleuse de données dans un système de traitement automatisé, mais a cassé les dispositions civiles de l'arrêt l'obligeant à payer 4,9 milliards d'euros de dommages et intérêts.

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