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Enseignement, vieillesse, santé : ces secteurs-clés qui plombent la dépense publique française
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Champions d'Europe

54% de la richesse nationale française est consacrée à la dépense publique, une comparaison coût/efficacité dénoncée dans un nouveau rapport ce mardi.

La France arrive en 3e position des pays aux dépenses publiques les plus importantes d'Europe. D'après France Stratégie, le centre d'analyse stratégique piloté par l'économiste Jean Pisany-Ferry, les secteurs les plus dépensiers en France sont ceux de la santé, de l'enseignement secondaire et des retraites.

Le think tank constate que l'effort des 50 milliards d'économies par rapport à la tendance d'ici 2017 mis en œuvre par la France "n'a rien d'inédit parmi les pays développés".

En effet, la dépense primaire atteint les 54% du PIB, alors qu'une moyenne de 47% est atteinte dans zone euro. Dans l’Union européenne, seuls la Finlande et le Danemark arrivent au-dessus de ce taux, ils dépassent de peu la France. Une situation que dénonce le think tank, qui conseille à l'Etat d'opérer des "arbitrages stratégiques".

Dépenses publiques Atlantico

Avec 24,4% du PIB, la dépense de protection sociale dépasse de 3,8 points la moyenne européenne. France Stratégie révèle que la vieillesse, qui représente 13,8% du PIB, capte la majorité du budget protection sociale.

Côté enseignement, qui représente 6,1% du PIB, c'est le secondaire qui expliquerait l'écart avec l'Europe. "Les dépenses en enseignement secondaire ne démontrent pas une performance remarquable au regard des autres pays", a indiqué France Stratégie. A titre de comparaison, les élèves allemands ont de meilleurs résultats que les Français dans le secondaire alors qu'en Allemagne, 35% de moins sont dépensés par étudiant.

Dernier poste-clé : la santé, qui coûte également cher avec 8,3% du PIB, ce qui équivaut à 0,9 point de plus qu’ailleurs en Europe. "Des marges d'efficience existent dans l'organisation des soins (médecine ambulatoire peu développée) et dans notre surconsommation de médicaments. La dépense en santé gagnerait en efficacité si la coordination entre acteurs était améliorée dans le cadre d'une politique de soins moins “hospitalo-centrée”",ont précisé les auteurs du rapport.

Dépenses publiques Atlantico

lu sur Le Figaro.fr

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