Comme à Barbès, une manifestation pro-palestinienne tourne mal à Sarcelles<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Société
Heurts à Sarcelles dimanche
Heurts à Sarcelles dimanche
©Reuters

Tout casser

Jets de projectiles sur les forces de l'ordre, véhicules incendiés, quelques magasins pillés: Sarcelles a été le théâtre dimanche de nouvelles violences dimanche.

Samedi, une manifestation pro-palestinienne avait dégénéré à Barbès dans le 18e arrondissement de Paris. Dimanche, c'est à Sarcelles que de nouvelles violences ont eu lieu. Des heurts ont éclaté à la fin du rassemblement. Jets de projectiles sur les forces de l'ordre, véhicules incendiés, quelques magasins pillés: la banlieue parisienne s'est embrasée. 

Plusieurs dizaines de casseurs ont saccagé des vitrines de magasins. Une épicerie casher a notamment été visée. Aidées par un hélicoptère, les forces de l'ordre sont intervenues en tirant des cartouches de lacrymogènes et des balles en caoutchouc. Selon une source policière, trois policiers ont été blessés. De même, la Ligue de défense juive (LDJ), un collectif de jeunes activistes radicaux, se trouvaient devant la synagogue de la ville. Un cordon de CRS avait également été dépêché pour la protéger. 

Jean-Luc Nevache, le préfet du Val d'Oise a indiqué que 18 personnes avaient été interpellées. "Une grande partie des jeunes n'était pas là pour manifester, ils étaient là pour casser. Ils étaient à la fois très mobiles, par petits groupes de 10-15, et très violents", a-t-il déclaré lors d'un point presse devant le commissariat de la ville. Dans la soirée, le calme était revenu à Sarcelles. Dimanche matin, avant les troubles, Manuel Valls était revenu sur les heurts à Barbès et avait défendu la décision d'interdire le défilé dans le 18e arrondissement : "Ces débordements inacceptables (...) justifient d'autant plus le choix qui a été fait", a-t-il indiqué.

Bernard Cazeneuve a estimé de son côté que c'était "l'irresponsabilité de ceux qui ont bravé" l'interdiction qui avait "occasionné les débordements" à Paris, en rappelant les violences du 13 juillet aux abords de deux synagogues parisiennes. François Hollande a affirmé qu'il ne fallait "pas se laisser entraîner par des querelles qui sont trop loin d'ici pour être importées".

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !