Peur sur la ville
Le FBI craint que les voitures sans chauffeur ne soient détournées pour tuer
Dans un rapport sur les voitures autonomes, que s'est procuré The Guardian, le bureau fédéral d'investigations indique redouter l'utilisation que pourraient en faire les criminels.
Le 27 mai dernier, Google présentait son prototype de voiture sans chauffeur. Une révolution qui pourrait bien devenir la norme un jour. Mais cette avancée technologique pourrait ne pas être sans conséquence. Ainsi, le FBI s'inquiète fortement de l'arrivée sur le marché des ces véhicules autonomes. En effet, selon le quotidien britannique The Guardian, dans un rapport, le bureau fédéral d'investigations indique craindre l'utilisation que pourraient en avoir les criminels. En effet, l'agence a peur que ces nouvelles voitures ne soient par exemple détournées par des malfaiteurs pour en faire des bombes : "L'autonomie ouvrira de nouvelle possibilités pour faire de la voiture une arme fatale potentielle, encore plus qu'aujourd'hui" peut-on lire dans le rapport. En clair, les terroristes pourront se servir des voitures sans chauffeur comme véhicules piégés, et ce sans avoir besoin de recourir à des kamikazes.
De plus, toujours selon The Guardian, le FBI s'inquiète de ce que les criminels n'auront plus besoin de regarder la route et de tenir le volant lorsqu'ils essayeront de fuir la police. Dès lors, ils pourront se retourner et prendre tout leur temps pour tirer sur les policiers. Enfin, le bureau fédéral redoute de possibles piratages des voitures ou des systèmes routiers qui permettent de les guider.
Mais le FBI voit aussi un intérêt aux véhicules autonomes. "La surveillance sera plus efficace et plus facile. Il y aura moins de chance qu'une voiture de patrouille perde de vue un véhicule en fuite", peut-on lire dans le rapport. Ainsi, selon The Guardian, les services fédéraux américains estiment qu'il sera possible aux forces de l'ordre d'élaborer des algorithmes pour faciliter les filatures et éviter d'être repéré. Tout un programme…
En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.
Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !