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Nicolas Sarkozy : Le Monde livre des éléments supplémentaires sur la mise en examen de l'ex-président
©REUTERS/Gonzalo Fuentes

Enquête

Les écoutes téléphoniques et les perquisitions obtenues par le journal donnent des éléments supplémentaires sur les chefs de poursuites signifiés par les juges Patricia Simon et Claire Thépaut.

Le Monde a pris connaissance de certains documents matériels qui permettent de donner des éléments de connaissance supplémentaires sur la mise en examen de Nicolas Sarkozy dans l'affaire des écoutes pour "corruption active", "trafic d'influence actif" et "recel de violation du secret professionnel". On apprend notamment que les juges en charge de l'affaire se sont basés sur plusieurs "écoutes téléphoniques opérées sur les portables de Nicolas Sarkozy et de Gilbert Azibert", le premier avocat général près de la Cour de Cassation désireux d'obtenir un poste au sein d'une juridiction monégasque et pour qui l'ancien chef de l'Etat serait intervenu. 

On apprend dans Le Monde que : "l'ex-président et son avocat conversent principalement, à partir du 11 janvier, via deux portables acquis sous une identité d'emprunt, Paul Bismuth, pensant déjouer d'éventuelles surveillances. Le 5 février, les deux hommes évoquent M. Azibert. "Il m'a parlé d'un truc sur Monaco, parce qu'il voudrait être nommé au tour extérieur ", commence Me Herzog. "Je l'aiderai ", répond Nicolas Sarkozy, qui lâche cette phrase à propos du magistrat : "Moi, je le fais monter". En échange Maître Azibert aurait eu pour rôle de se renseigner dans l'affaire Bettencourt. "Les éléments réunis par les enquêteurs suggèrent que le haut magistrat n'a pas fait que se renseigner sur l'affaire Bettencourt. Il semble bien avoir tenté d'influer sur le cours de la procédure, d'où le délit de 'trafic d'influence" retenu contre les trois hommes", explique Le Monde

Nicolas Sarkozy pourrait bien avoir bénéficié d'informations confidentielles, en l'occurrence le fait qu'il était placé sur écoute. C'est le sens de sa mise en examen pour "recel de violation du secret professionnel". C'est ainsi que le conseil de l'ordre des avocats parisiens a fait l'objet d'investigations poussées. 

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