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Réforme territoriale : les députés favorables à une union Limousin-Aquitaine
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Débats

Lors des débats en commission, les députés se sont plus comportés comme des élus locaux défendant leur territoire que comme des législateurs.

Ce mercredi 9 juillet, les députés ont voté en commission une nouvelle carte des régions. Seul modification par rapport au projet initial du gouvernement : le Limousin uni à l'Aquitaine. Après la suppression de cette carte par le Sénat lors de la première lecture du projet de réforme territoriale, le rapporteur du texte, Carlos Da Silva (PS), a fait voter, en accord avec le gouvernement, un amendement rétablissant une carte de 14 régions (au lieu des 22 actuelles). Il a toutefois détaché le Limousin de la nouvelle région formée avec le Centre et Poitou-Charentes.

Par ailleurs, la commission a refusé tous les amendements qui prévoyaient d'autres modifications comme le rattachement de la Picardie au Nord-Pas-de-Calais et de la Champagne-Ardenne à la Lorraine (au lieu de la nouvelle région Picardie-Champagne-Ardenne), de Poitou-Charentes à l'Aquitaine ou des Pays de la Loire à la Bretagne. Toutefois, ces amendements pourront être de nouveau proposés. Le projet de loi sera discuté à l'Assemblée nationale à partir du 15 juillet. En attendant, "le débat va se poursuivre pour qu'il y ait une proposition qui satisfasse davantage de parlementaires qu'aujourd'hui", a assuré Carlos Da Silva.

Lors des débats en commission, chaque député est plus intervenu comme un élu local défendant son territoire que comme un législateur. Ainsi, les élus des Pays de la Loire favorables à une union avec la Bretagne, ont par exemple déploré que, "dans cette commission, nous soyons un peu repliés sur nous-mêmes", faisant allusion aux députés bretons hostiles à cette union, comme Marc Le Fur (UMP) et Thierry Benoît (UDI). Ces derniers se sont notamment abrités derrière l'argument du "gigantisme territorial". En réaction à l'alliance "contre-nature" entre les communistes, les radicaux de gauche et l'UMP, le Sénat avait rejeté vendredi 4 juin la carte proposée par le gouvernement. 

Lu sur Le Point

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