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Parlement européen : la France en position de faiblesse
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En perte de vitesse

Selon un observateur cité par Les Echos, si aujourd'hui aussi peu de Français occupent des postes clés à Bruxelles, c'est notamment car l'Hexagone y a envoyé 24 députés Front national.

Jamais la France n'avait été autant en recul à Bruxelles. Au sein du nouveau parlement, très peu de Français occupent des postes importants : deux présidences de commission, une vice-présidence et un questeur au bureau du Parlement, le lieu stratégique où s’organisent la vie, les finances et l’agenda de l’institution européenne. Ainsi, à droite, le député UMP Alain Cadec prend la tête de la commission de la pêche, et Elizabeth Morin-Chartier monte au bureau du Parlement. Au centre, Jean Arthuis succède à Alain Lamassoure à la présidence de la commission des Budgets et Sylvie Goulard devient coordinatrice au sein de la commission des Affaires économiques. Enfin, les socialistes et les Verts n'occupent aucun poste "qui compte" à l'exception de Sylvie Guillaume (PS) qui devient vice-présidente de bureau.

Selon un observateur cité par le quotidien économique Les Echos, si la France a aussi peu de succès à Bruxelles, c'est notamment car elle y a envoyé 24 députés FN. Ces derniers ayant échoué à former un groupe politique, ils n'ont pas pu participer à la répartition des postes de responsabilité, qui sont accordés, à Bruxelles, proportionnellement aux nombres d’élus par groupe.

Lors de la précédente législature, Joseph Daul (président du groupe PPE) et Daniel Cohn-Bendit (coprésident des Verts) étaient des figures de proue de la vie politique du Parlement. Désormais, plus  aucun Français ne préside un groupe politique. La dispersion des votes a joué en notre défaveur. Ainsi l’UMP n’est que le 3e groupe constitutif du PPE (centre droit) derrière les Allemands et les Polonais. Quant aux socialistes français, ils ne sont que les sixièmes. Les Verts, eux, ont perdu les deux tiers de leurs forces. En conclusion, l'Hexagone a aujourd'hui moins de responsabilités que la Pologne, l’Espagne, l’Italie, et la Grande-Bretagne.

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Lu sur Les Echos

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