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Conférence sociale : ce qu’il faut attendre de la deuxième journée
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Round 2

François Hollande a ouvert hier lundi la troisième grande conférence de son quinquennat dans un climat tendu, alors que la journée de mardi démarre sur fond de boycott de la CGT et de FO.

Deuxième de journée de test pour le président français. Si la troisième conférence sociale a débuté ce lundi sous haute tension, jamais le climat entre l'exécutif et les partenaires sociaux n'avait été aussi tendu. Même si les leaders des deux syndicats CGT et FO ont assisté à la réunion de François Hollande lundi après-midi, ils ont décidé de ne pas revenir ce mardi, mécontents du revirement gouvernemental sur la réforme de la pénibilité. 

François Rebsamen, le ministre du Travail a "regretté" que ces syndicats boycottent le second débat de la conférence sociale. "Deux organisations ont décidé de boycotter la séance de mardi. Je le regrette", a-t-il réagi. "Je ne doute pas qu’elles reviendront pour discuter. Malgré leur départ, elles ont indiqué qu’elles voudront bien poursuivre avec nous le dialogue social à la rentrée", a-t-il précisé.

Pour le ministre du Travail, la conférence sociale doit continuer avec "des organisations syndicales qui sont majoritaires quand elles sont ensemble, et qui ont signé d'ailleurs de nombreux accords. Nous avancerons sur des sujets qui concernent les Français, que ces organisations soient là ou pas.", a-t-il estimé.

Dès 8h30, ce mardi, les débats vont commencer avec 11 ministres  autour de sept tables rondes. Un discours de côture est prévu d'être pronnoncé par Manuel Valls à partir de 16h30. Pour Thierry Lepaon, secrétaire général de la CGT, le discours de Manuel Valls "qui, il y a quelques jours, seulement s'exprimait dans le journal Les Echos en faveur du patronat avant même que la conférence sociale ne s'ouvre, ne mérite pas notre présence à ses côtés", a-t-il expliqué.  

Le discours du Premier ministre aura pour but de tracer la feuille de route politique de l'année à venir. Manuel Valls devrait aussi mentionner des nouvelles mesures pour relancer l'apprentissage et l'emploi, ainsi que les réformes mises en place depuis 2012 qui ont été insuffisantes, telles que les emplois d'avenir et les contrats de génération.

Hier, dans son discours, le François Hollande a également insisté sur les deux priorités politiques de l'année : l'apprentissage et le chômage de longue durée. Il avait demandé aux syndicats du patronat de "s'emparer" du pacte de responsabilité "de manière urgente", pour "aboutir à de vrais résultats".

lu sur francetvinfo

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