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Croissance : l'Insee confirme une stagnation de l'activité économique au premier trimestre
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Marasme ambiant

Mardi l'institut avait déjà fait savoir qu'il tablait sur une croissance de 0,7% en 2014, soit moins que la prévision du gouvernement, qui espère 1 %.

La France est encore loin d'une sortie de crise. Si le pays n'est plus en récession, la croissance n'est en revanche pas vraiment d'actualité. En effet, selon les données, publiées ce vendredi, de l'Institut de la statistique et des études économiques (Insee), l'activité française a stagné au premier trimestre 2014. "Cette croissance nulle s’explique par le recul de la demande intérieure (consommation et investissements) compensé seulement par la reconstitution des stocks des entreprises ", précise l’institut dans un communiqué relayé par Les Echos. Pour rappel, au quatrième trimestre 2013, la croissance avait été de +0,2%.

Dans le détail, les dépenses de consommation des ménages ont diminué de 0,5% (chiffre confirmé) et l'investissement s'est contracté de 0,8% (-0,9% annoncé auparavant), dont -0,6% pour les entreprises (-0,5% annoncé auparavant). Les importations accélèrent (+1,0%) et les exportations ralentissent (+0,6%).

Données Insee

Du côté des entreprises toujours, la situation s'améliore : leur taux de marge se redresse de 0,5 point pour s'établir à 30%, soit "la plus forte progression depuis début 2010", a précisé l'Insee. "Celle-ci résulte de la mise en œuvre du CICE : ce crédit d’impôt, comptabilisé comme une subvention (en recette pour les entreprises, en dépense pour les administrations publiques) contribue pour +1,1 point à la hausse du taux de marge", souligne l'Institut. A noter, toujours selon Les Echos, que cet afflux de liquidités n’a pas eu d’effet sur l’investissement des entreprises (sur lequel compte pourtant le gouvernement pour enrayer le chômage). Il a en effet continué de baisser (-0,6%) au premier trimestre. Mardi l'institut avait déjà douché l'exécutuf en indiquant qu'il tablait sur une croissance de 0,7 % en 2014, soit moins que la prévision du gouvernement, qui espère 1 %. Pas de quoi se réjouir donc. 

Lu sur Les Echos

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