Crise à l’UMP : pour Luc Chatel, le parti "n’est pas à la hauteur"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Crise à l’UMP : pour Luc Chatel, le parti "n’est pas à la hauteur"
©

Aveu

Récemment nommé secrétaire général du parti, le député de Haute-Marne a accordé une interview au Parisien dans laquelle il estime aussi que l’important n’est pas "l’avenir du parti, mais l’avenir du pays".

Luc Chatel a endossé un nouveau costume à l'UMP. Depuis quinze jours, le député de Haute-Marne est le tout nouveau secrétaire général du parti. Il travaillera en collaboration du triumvirat Fillon-Raffarin-Juppé. Dans un entretien au Parisien publié ce vendredi il revient sur cette situation. "On se parle en permanence. On s’efforce de faire simple, fluide, efficace. Avec l’élection du futur président, il est vital de démontrer aux Français qu’on peut réussir un bel exercice de transparence et de démocratie" assure Luc Chatel dans les colonnes du quotidien.

Mais l’ancien ministre sous Nicolas Sarkozy reconnaît toutefois que l'UMP n’est "pas à la hauteur" et "inaudible". "Le risque, c'est de désespérer les Français qui sont déjà excédés par le mode d'action de François Hollande et l'inefficacité du gouvernement" poursuit-il. A la question de savoir si le parti peut être sauvé, le député de Haute-Marne indique que "la question n’est pas celle de l’avenir du parti, mais de l’avenir du pays. Car le pays a besoin d’une opposition républicaine, de gouvernement, prête à offrir une alternative crédible et à assumer ses responsabilités". Dès lors, le secrétaire général de l’UMP certifie : "nous n’avons pas le choix, surtout quand on a un président de la République autant affaibli et un Front national si fort".

Interrogé enfin sur les finances du parti, le député a précisé que "le cabinet rendrait les conclusions de cet audit, le 8 juillet, nous serons totalement transparents sur l'état du parti. Nous le devons à nos adhérents, mais aussi aux Français".   

Lu sur Le Parisien

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !