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Un fichier photographique
national pour la police
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Souriez, vous êtes filmés

La police va s'appuyer sur un fichier de reconnaissance faciale, en plus des empreintes digitales et génétiques.

A partir d'images de vidéosurveillance, un suspect est identifié en quelques minutes, un ordinateur comparant l'image de son visage prise sur le vif à des milliers de photographies de gardés-à-vue, réunies dans un même fichier. Jusque-là digne de la série "Les Experts", le procédé devrait être adopté dans les mois à venir par les enquêteurs français. C'est Frédéric Péchenard, le directeur général de la police nationale, qui l'a annoncé le 22 juin dernier lors d'une audition à huis clos devant devant la commission des finances de l'Assemblée nationale.

Ce fichier de reconnaissance photographique viendra compléter deux autres fichiers nationalisés : celui des empreintes digitales et celui, plus récent, des empreintes génétiques. Il devrait permettre de répondre à l’utilisation croissante des images de vidéosurveillance dans les enquêtes. Par comparaison de points caractéristiques du visage (distance entre le nez, les yeux, les oreilles…), ce fichier établira une liste de possibles suspects classés selon leur pertinence. Restera à l'enquêteur à identifier le véritable suspect.

Le changement est de taille, puisque la reconnaissance photographique se fait aujourd'hui manuellement, à partir de fichiers mis à jour au niveau local. Plusieurs systèmes ont été proposés au ministère de l'Intérieur. La solution choisie devra être conforme aux exigence la Cnil.

Lu sur le Figaro.fr

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