Aliments à base de poisson : une association dénonce le flou des étiquettes <!-- --> | Atlantico.fr
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Selon une enquête de l'association CLCV (consommation, logement et cadre de vie), la majorité des informations contenues sur les étiquettes des produits de la mer sont imprécises.
Selon une enquête  de l'association CLCV (consommation, logement et cadre de vie), la majorité des informations contenues sur les étiquettes des produits de la mer sont imprécises.
©DR

Méfiez-vous !

Si l'étiquetage des produits préparés à base de viande a été clarifié depuis le scandale des lasagnes au cheval, c'est loin d'être le cas du côté des produits de la mer, alerte l'association CLCV (consommation, logement et cadre de vie).

Le constat est sans appel. Selon une enquête de l'association CLCV (consommation, logement et cadre de vie), la majorité des informations contenues sur les étiquettes des produits de la mer sont imprécises. Car si l'étiquetage des produits préparés à base de viande a été clarifié depuis le scandale des lasagnes au cheval, c'est loin d'être le cas du côté du poisson. "Les consommateurs ont encore souvent bien du mal à savoir exactement ce qu'ils mangent", a dénoncé l'association ce lundi.

La CLVC a étudié 70 produits à base de poisson (parmentiers, brandade, panés, croquettes, nuggets, rillettes, surimis, soupes et plats cuisinés) issus aussi bien de grandes marques que de marques distributeurs. D'après elle, dans 80 % des cas, ces produits sont fabriqués non pas à partir de filets de poisson mais plutôt de "chair" ou de "pulpe de poisson". Ces produits ne sont certes pas dangereux pour la santé, mais ils sont "de qualité très médiocre". Il n'existe d'ailleurs aucun "cadre réglementaire ou normatif définissant les procédés d'obtention" de ces ingrédients. Selon la CLCV, les étiquettes n'informent en rien sur la quantité de poisson contenue dans les produits, ni même sur l'espèce dont il s'agit. "Est-on en présence de merlu, de cabillaud, de colin ou de saumon ? Impossible de le savoir". Les indications ne vont pas lui loin que "poisson"ou "poisson blanc".

Ainsi donc, la CLCV demande aux pouvoirs publics et aux professionnels de l'agroalimentaire et de la distribution de travailler à une clarification des règles d'étiquetage de l'ensemble des produits transformés à base de poisson. "Les consommateurs ont le droit de savoir ce qu'ils mangent et le flou qui prévaut aujourd'hui n'est pas acceptable", conclut l'association. 

Lu sur Le Monde

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