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Zapping politique du jour : Michel Sapin, Guaino, Morin... Tout ce qu'il faut retenir
©Reuters

A ne pas rater

Atlantico vous propose de retrouver les moments forts des émissions politiques de ce lundi matin.

La phrase du jour : Rama Yade, candidate malheureuse à la présidence du Parti radical

"Bien que nous soyons le parti le plus ancien de France, nous sommes encore très jeunes dans la pratique de la démocratie interne"

La vidéo du jour : Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, sur iTélé

L'essentiel de ce lundi matin

Michel Sapin, ministre des Finances, sur France Info

Le péage transit pour les poids lourds ? "L'objectif est de faire en sorte que des camions qui traversent la France sans rien payer, très nombreux, paient quelque chose pour les routes ou les aménagements. Nous avons ciblé les itinéraires. Cela reste ambitieux. Cela rapportera moins que l'écotaxe, 500 millions au lieu de 800 millions. Ces recettes vont servir à faire des travaux. Nous allons trouver d'autres sources. Mais je le dis, la quantité de travaux va rester la même que prévue, nous trouverons d'autres ressources. Cela pourra être des péages supplémentaires. (...) Nous conservons Ecomouv' mais on va surveiller tout cela. Le contrat est forcément renégocié et nous verrons s'il est nécessaire de rentrer au capital. La Bretagne va être largement exemptée".

Alstom ? "Cela ne va rien coûter aux contribuables. On a juste gérer le capital. Notre présence dans Alstom est nécessaire. Rentre à 20% c'est peser et vérifier que les exigences que l'on a demandé seront bien respectées. On va avoir une présence active et renforcée. 

Plan d'économie ? "Nous allons décider des économies de 2014 et la manière d'aider les entreprises à investir et à embaucher. Il va falloir aussi aider les ménages les plus modestes. (...) La croissance dont nous avons besoin passe par l'emploi que nous allons créer dans les entrprises. Les entreprises ont besoin de cela aujourd'hui".

Henri Guaino, député UMP sur RTL

Alstom ? "C'est une bonne idée. L'Etat ne pouvait pas se désinterrese de cette affaire. L'Etat devait faire son devoir. On corrige petit à petit les erreurs et on reconstruit notre industrialisation. Montebourg a eu raison de se battre pour notre culture d'ingénieur notamment. C'est quelque chose qui compte. Il fallait agir de la sorte. L'Etat s'est donné les moyens d'agir, c'est bien. C'est ce qui se fait dans d'autres pays dans le monde. A raison".

Rforme ferroviaire ? "Je vais voter oui à la réforme ferroviaire. C'est une obligation qu'il y ait une coordination. L'opposition, ça doit être constructif. On ne doit pas s'opposer sur tout. Je ne vois pas pourquoi je m'opposerais à quelque chose que l'on a entamé lorsque nous étions au pouvoir".

Nicolas Sarkozy doit-il s'exprimer sur l'affaire Bygmalion ? "Je ne crois pas qu'il doive intervenir. On ne sait pas ce qu'il s'est vraiment passé financièrement, personne ne sait si ces factures ont réellement profité à sa campagne. Une enquête est en cours. Il ne s'est pas occupé de ces questions. Cessons de tout mélanger. On ne doit pas aller vers le 'tous pourris' car ela fait le jeu des extrêmes. C'est assez désastreux en ce moment pour qu'il ne faille pas rajouter et tout amalgamer..."

Hervé Morin, député UDI, dans Le Figaro

Pourquoi être candidat à la présidence de l'UDI ? "L'éclatement de la famille centriste nous avait réduits à l'état de poussières. Par son talent, Jean-Louis Borloo est parvenu à réunir tout le monde dans une maison commune en nous redonnant une densité et un avenir. Il faut poursuivre ce travail, car nous vivons une période critique pour la France. Comme le dit Edgar Morin, «nous avançons en somnambules vers la catastrophe». La Ve République est à bout de souffle: les institutions et la politique n'ont jamais fait l'objet d'un tel niveau de défiance ; sur les grands sujets économiques et sociaux - éducation, formation, réduction de la dépense publique, refonte de la gouvernance, fiscalité, assouplissement du droit du travail -, nous nous sommes contentés d'inventer de nouvelles normes au lieu de produire de la réforme. Nous sommes en panne depuis quinze ans, prisonniers d'une alternance entre une UMP et un PS qui se sont succédé et ont échoué en accaparant tous les pouvoirs". 

Pourquoi refuser une alliance avec l'UMP ? "Mais parce qu'elle n'a aucun sens! Depuis sa création en 2002, l'UMP n'a jamais eu que des dirigeants issus du RPR. Et quand on dresse la liste de ceux qui veulent prendre la suite aujourd'hui, on ne trouve - comme par hasard - que d'anciens RPR. L'UMP n'est plus aujourd'hui qu'une addition d'écuries présidentielles qui ne partagent aucun projet commun pour la France sinon celui de prendre le pouvoir. Pourquoi voudriez-vous que nous plongions dans ce marigot? Nous avons besoin d'un parti de droite républicain, allié à un centre fort qu'incarne l'UDI".

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