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Irak : l'ONU s'inquiète de possibles crimes de guerre
©Reuters

Dans le flou

Par la voix de son porte-parole, la haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Navi Pillay, a exprimé une "vive inquiétude face à la détérioration dramatique de la situation en Irak"

Alors que des informations relataient la progression de groupes djihadistes vers Bagdad vendredi 13 juin, l'ONU et plusieurs ONG redoutent désormais que plusieurs exécutions sommaires aient été commises au cours de ces derniers jours. Dans la journée de vendredi, plusieurs tweets émanant de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) avaient revendiqué l'assassinat de 1700 soldats chiites, sans toutefois que cette affirmation ait été vérifiée avec certitude.

"La revendication des djihadistes de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), qui affirment avoir massacré 1 700 chiites membres des forces de l'armée de l'air irakienne est horrible et traduit la soif de sang de ces terroristes" a déclaré le département d'Etat américain.

Par la voix de son porte-parole, la haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Navi Pillay, a exprimé une "vive inquiétude face à la détérioration dramatique de la situation en Irak" après l'obtention de certaines "informations sur des exécutions sommaires et extrajudiciaires et le déplacement massif d'un demi-million supplémentaire de personnes au moment où des insurgés ont pris une succession de villes importantes cette semaine".

"Human Rights Watch n'a pas été en mesure d'enquêter sur les actions de l'EIIL dans les zones dont ce groupe armé s'est emparé depuis le 10 juin, mais les médias ont rapporté que l'EIIL a enlevé le consul turc et 24 membres du personnel consulaire à Mossoul, ainsi que le gouverneur de Salah Al-Din, et tué 15 soldats à Kirkouk" a quant à elle déclaré l'ONG.

Lu sur Le Monde

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