Les Sarkozystes déçus de l'issue du bureau politique de l'UMP<!-- --> | Atlantico.fr
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Luc Chatel, secrétaire général de l'UMP
Luc Chatel, secrétaire général de l'UMP
©Reuters

Déception en interne

Luc Chatel a été nommé secrétaire général du parti, une décision qui ne correspond pas tout à fait aux souhaits des partisans de l'ancien président de la République qui auraient préféré le voir intégrer la direction composée du trio Juppé-Fillon-Raffarin.

Jusqu'au bout les Sarkozystes ont voulu faire croire que les décisions prises lors du bureau politique de l'UMP de mardi étaient aussi en leur faveur. Brice Hortefeux s'est montré rassurant. "Sincèrement, ce qui s'est passé mardi soir au bureau politique nous va très bien. Cette solution de transition est bonne et Nicolas Sarkozy est très serein" assène l'ancien ministre de l'Intérieur de l'ère Sarkozy, au Parisien

Ce qui n'est pas vraiment le cas en réalité, comme le raconte Le Parisien. "Bien sûr que ce n'est pas le scénario que l'on voulait", révèle toutefois un proche de Nicolas Sarkozy. En effet, aucun sarkozyste ne se retrouve dans le triumvirat qui préside le parti ( Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin et François Fillon) suite à la réunion du 10 juin. "Juppé voit sa cote progresser de semaine en semaine, et Fillon est déterminé à être candidat en 2017. Alors, s'ils peuvent glisser quelques peaux de banane pour tenter de décrédibiliser Nicolas d'ici là..." ajoute un ancien ministre, qui a le sentiment que "Chatel s'est fait piéger". L'ancien ministre de l'Education Nationale ne fait pas partie du triumvirat comme l'auraient souhaité les proches de l'ancien chef de l'Etat, mais il prend tout de même le poste de Secrétaire Général de l'UMP. L'amertume reste de mise chez certains sarkozystes qui estiment que Luc Chatel aurait du s'imposer naturellement dans cette direction collégiale au vue de son statut de vice-président du parti.

Dès lors, certains tentent de valoriser le soldat Chatel. "Avec l'arrivée de Luc, on ne peut plus parler de trio. Les Mousquetaires étaient quatre !" défend Pierre Charon dans le Parisien, pour qui cette nouvelle donne n'entame en rien les chances de retour de Sarkozy. "De toute façon, à ce stade, le retour de Nicolas est inéluctable", enfonce Roger Karoutchi, qui fait "confiance au triumvirat pour organiser le prochain congrès". Chacun y verra midi à sa porte. 

Le Parisien

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