©
Chacun sa part du gâteau
Alstom : Mitsubishi propose un partenariat industriel et commercial pour entrer dans le capital
Il n'est pas question de racheter toute la part de Bouygues (29 %), qui souhaite sortir, mais le groupe japonais serait prêt à prendre 10 à 11 % du capital d'Alstom, à condition que l'État français, à qui il en fait la demande, fasse de même.
Selon une information du Figaro, le japonais Mitsubishi Heavy Industries proposerait d'entrer au capital d'Alstom et offrirait ainsi une alternative à l'offre de General Electric. Le groupe ne va pas proposer une acquisition de l'activité énergie d'Alstom comme le propose le groupe américain, mais une alliance avec le groupe français, sur le modèle PSA-Dongfeng selon le Figaro. "Il s'agit de renforcer Alstom en créant un partenariat industriel et commercial afin de gagner des parts de marché", dévoile un proche du dossier.
Ce partenariat devrait être proposé avant lundi et se concrétiserait par une "prise de participation minoritaire de Mitsubishi dans la branche power d'Alstom (hors grid), et surtout d'une participation au capital du groupe. Il n'est pas question de racheter toute la part de Bouygues (29 %), qui souhaite sortir, mais le groupe japonais serait prêt à prendre 10 à 11 % du capital d'Alstom, à condition que l'État français, à qui il en fait la demande, fasse de même", selon le Figaro.
Dans ce montage, Siemens proposera à Alstom de lui racheter ses turbines à gaz, et lui céder ses activités ferroviaires. Il s'agit de "deux options détachables du reste, selon un proche du dossier. Avec le partenariat proposé par Mitsubishi, le renforcement de la branche transport n'est plus une question de vie ou de mort pour Alstom". À l'automne, son PDG, Patrick Kron, avait pris contact avec Mitsubishi, qui n'avait pas donné suite, car occupé à créer une coentreprise avec Hitachi dans l'énergie.
En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.
Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !