Zapping politique du jour : Bernard Cazeneuve, Royal, Bové... Tout ce qu'il faut retenir

La phrase du jour : Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie, dans Le Parisien

"On ne sait pas si ces fracturations hydrauliques ne risquent pas de provoquer des fuites de gaz dans les nappes phréatiques et de contaminer l’eau potable. Toutefois, moi, je ne suis pas dogmatique et si de nouvelles technologies non dangereuses apparaissent, pourquoi pas ?" 

La vidéo du jour : Yannick Jadot, candidat EELV aux européennes dans le grand ouest, sur iTélé

L'essentiel de ce vendredi matin

Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur, sur Europe 1

Souad Merah ? "Elle a pris un avion pour Istanbul puis elle est allée près de la Syrie. Il y a de fortes présomptions qu'elle y soit. Je ne veux pas trop en parler. Mais ce que je peux dire c'est qu'on a un problème juridique. Au terme de ces gardes à vue dans l'affaire Merah, on ne pouvait rien lui reprocher et donc on ne pouvait pas l'empêcher de partir. Il y a a aussi de fortes présomptions que son compagnon y soit aussi. Nous sommes dans un état de droit et donc il est difficile de l'empêcher de partir. C'est pour cela que nous avons préparé un texte pour empêcher tout cela avec ce plan anti-djihad".

"Dans ce plan, il y a 3 idées : empêcher les départs, démanteler les filières en renforçant les services de coopération entre les pays de l'Europe, et une surveillance de sites Internet"

Leonarda ? "Elle ne pourra pas revenir en France. Et il y a peu de chances de toute façon qu'elle obtienne telle ou telle nationalité. On n'obtient rien en falsifiant. Je vous le confirme, elle ne reviendra pas, ni elle, ni sa famille. Il y a des règles de droit qui sont appliquées de manière ferme".

José Bové, candidat EELV aux européennes dans le Sud ouest, sur RTL

La France eurosceptique ? "J'ai rencontré des gens qui ne comprennent pas les mécanismes de l'Europe. En France, on trompe les gens et on fait croire que tout est de la faute de Bruxelles. Beaucoup de problèmes viennent des Etats. Il y a des responsabilités nationales. Nous, les Verts, on est là pour construire notre projet et défendre l'Europe. Il n'y a pas d'autre route que l'Europe".

Les projets de l'Europe ? "J'ai défendu la nécessité d'un plan d'investisssement sur les énergies renouvelables par exemple, et sur d'autres choses. Il y a des solutions pour s'en sortir mais il faut être collectif.

Le FN en tête dans les sondages ? "Regardez ce qui s'est passé aux Pays-Bas. On annonçait le parti d'extrême-droite en première position dans les sondages et finalement, il ne serait que 4e à la sortie des urnes. Il peut se passer la même chose en France. Je crois que ce scrutin n'est pas fini. La France n'est pas anti-européenne".