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Elections européennes : EELV salue avec humour le dernier meeting de Daniel Cohn-Bendit
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Hommage

Pour la fin de carrière politique du député européen, les écologistes lui ont en effet rendu un hommage particulier ce jeudi soir en organisant son procès.

"Accusé Cohn-Bendit, levez-vous !". Le dernier meeting de campagne d'Europe Ecologie-Les Verts en vue des élections européennes marquait aussi la fin de la carrière politique de Daniel Cohn-Bendit. Pour l'occasion, les écologistes ont organisé le "procès public" du député européen. Une manière insolite de boucler la boucle. Ainsi, on retrouvait notamment Eva Joly dans le rôle du juge d'instruction, Pascal Durand en président de la cour, José Bové en procureur ou encore Cécile Duflot en témoin. Les écolos l'ont jugé pour "trouble à l'ordre établi", abandon de famille politique", "publicité mensongère sur l'Europe" ou encore "occupation illégale de l'espace public" comme le rapporte le site du Point.

Agé de 69 ans, Daniel Cohn-Bendit ne briguera pas un cinquième mandat européen mais il peut se vanter d'avoir permis à Europe Ecologie-Les Verts de faire un score historique aux élections européennes en 2009 (16,28%). Après vingt années de présence au Parlement de Strasbourg, il s'est confié à BFMTV  au moment de tourner une page de sa vie. "J'ai déjà eu 24 procès ! La seule chose à laquelle ils ne peuvent pas me condamner c'est être encore député européen. Ça me fait quelque chose mais le samedi d'après, je suis dans l'avion pour Rio." En effet, passionné de football, l'ex-député européen suivra la Coupe du monde de football afin de réaliser un documentaire sur l'événement pour la chaîne de télévision Arte et Libération.



Ainsi, jeudi soir, pendant plus de deux heures trente, se sont succédés sur une scène, des "témoins" et "experts" à savoir Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d'EELV, Karima Delli et Sandrine Bélier, têtes de liste dans l'Est et le Nord-Ouest, ou encore Cécile Duflot, l'ex-ministre. Comme le note Le Parisien, c'est Daniel Cohn-Bendit lui-même qui a assuré sa défense. Et il a fait ce qu'il s'est faire de mieux : parler de l'Europe. "Le travail des écologistes au Parlement européen, la dynamique qu'on a su créer il y a 9 ans, ce n'est pas moi seulement (...) si collectivement nous ne sommes pas capables de porter un projet, il n'y a pas de sauveur suprême, ni Dieu ni César ni Daniel Cohn-Bendit", a-t-il mis en garde.

Et de poursuivre, toujours selon Le Parisien : "Aujourd'hui, les écologistes (...) nous ne vendons pas le rêve de l'Europe, nous construisons l'Europe en incarnant le rêve de l'Europe". Déplorant une campagne trop courte, il s'est réjoui qu'"enfin on parle d'Europe...Si cette campagne durait encore 10 ou 15 jours, on en serait peut-être où on était en 2009".

Selon les derniers sondages, les écologistes sont crédités de 8 à 10% des voix.

Lu sur Le Parisien

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