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Réforme territoriale : devant Hollande, l'UMP refuse le report des élections régionales et départementales de 2015
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Non, c'est non

Consulté par le président de la République ce vendredi à l'Elysée, Jean-François Copé a dénoncé "un tripatouillage électoral".

Non au report des élections régionales et départementales de 2015. Le message de Jean-François Copé est clair et net depuis plusieurs semaines. Le président de l'UMP a pu exprimer sa position au chef de l'Etat ce vendredi ayant été reçu à l'Elysée pour évoquer le projet de vaste réforme territoriale. Depuis mercredi, François Hollande consulte en effet les partis politiques représentés au Parlement, première étape d'une course d'obstacles qui doit lui permettre de parfaire sa réforme en quelques mois.

Le président a reçu Jean-François Copé durant une heure. Le député UMP s'est dit d'abord "par principe ouvert à toute réforme à la condition qu'elle ne serve pas de prétexte à reporter une élection cantonale et régionale prévue en mars prochain au seul motif que la majorité en place craindrait un échec". Mais il a ajouté que ce report ressemblait à un "tripatouillage électoral".

"Nous avons dit au président de la République qu'il n'était pas imaginable qu'il y ait un déplacement du calendrier qui soit décidé avant que la réforme n'ait été elle-même adoptée ou non : s'il n'y pas de réforme, il n'y a pas lieu de changer de calendrier électoral" a dit le maire de Meaux accompagné des présidents des groupes UMP de l'Assemblée et du Sénat, Christian Jacob et Jean-Claude Gaudin. Fidéèle à son idée, Jean-François Copé a estimé en outre que la réduction du nombre de régions appelle un référendum. "Nous n'imaginons pas qu'une réforme comme celle-là puisse n'être faite qu'entre élus, décidée en catimini. Elle doit l'être par la voix du peuple français" a-t-il expliqué.

La réforme territoriale voulue par François Hollande faire économiser à l'Etat entre 12 à 25 milliards d'euros. François Hollande va poursuivre ses consultations ce vendredi en recevant Mairne Le Pen et le Premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis.

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