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Syrie : le massacre de trop ?
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Bloody Sunday (and Monday)

La communauté internationale condamne quasi-unanimement le "massacre du Ramadan" perpétré dimanche à Hama par les forces de sécurité du régime syrien, mais l'intervention militaire ne serait "pas envisageable".

[Mise à jour le 2 août à 10h10]

Une nouvelle offensive des forces de sécurité du régime sur la ville de Hama aurait fait 24 morts, le lundi 1er août.

Le soir-même, une réunion d'urgence du Conseil de Sécurité de l'ONU à New-York n'a obtenu aucun résultat.

[Mise à jour à 14h30]

Selon Al-Jazeera, les forces du régime syrien auraient lancé ce matin une nouvelle offensive sur la ville de Deir ez-Zor, une ville stratégique pour la production du gaz et du pétrole à l'est du pays, foyer important de la rébellion. D'après un témoin présent sur place, l'attaque aurait fait 25 morts et 65 blessés.


[Le 1er août à 11h00]

Le régime syrien s'est à nouveau attiré les foudres de la communauté internationale en perpétrant dimanche 31 juillet l'un des massacres de civils les plus sanglants depuis le début de la rébellion, au mois de mars.

En cette veille de Ramadan, entre 80 et 100 civils auraient été tués par les tirs des forces de sécurité qui accompagnaient l'intervention de l'armée syrienne dans la ville de Hama, bastion de l'opposition au régime de Bachar el-Assad. Au total, selon les ONG présentes sur place, plus de 140 personnes auraient perdu la vie dans tout le pays au cours de ce dimanche sanglant, surnommé "massacre du Ramadan".

Barack Obama, qui s'est dit "horrifié", a indiqué que les Etats-Unis intensifieraient la pression sur le régime syrien dans les prochains jours. 

Les dirigeants européens se sont eux aussi empressés de condamner le "massacre" et ont réclamé par l'intermédiaire de l'Allemagne et de l'Italie une réunion d'urgence du Conseil de Sécurité de l'ONU. Le ministre des affaires étrangères britannique William Hague a quant à lui appelé les pays arabes et la Turquie à augmenter leur pression sur le régime, tout écartant l'hypothèse d'une intervention militaire.

Mais si les Nations-Unies, par l'intermédiaire de leur Secrétaire Général Ban Ki-Moon, ont demandé au régime syrien d'"arrêter cette violence offensive", il est peu probable que le Conseil de Sécurité s'engage plus fermement contre Bachar el-Assad. La Chine et la Russie, désormais rejointes par le Brésil et l'Afrique du Sud, continuent en effet de bloquer les négociations autour de la résolution présentée début juin par plusieurs pays européens, de crainte qu'elle ne conduise à une intervention armée, comme en Libye. Et l'Allemagne a abandonné ce matin la présidence mensuelle du Conseil à l'Inde.

Lu sur L'Express.fr

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