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Dans la famille Murdoch,
demandez la fille
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Dynastie

En prenant la tête de l'empire médiatique de son père, Élisabeth Murdoch pourrait devenir la "caution morale" de News Corp.

Alors que son père et son frère ont été entendus ce mardi 19 juillet par la commission des médias de la Chambre des communes, Élisabeth Murdoch pourrait bein tirer son épingle du jeu après le scandale des écoutes illégales qui ébranle News Corporation.

L'une des filles de Rupert Murdock, aujourd'hui âgée de 42 ans, est actuellement présidente de la société de production Shine Limited. Et dans les dissensions familiales sur la stratégie à adopter face au scandale, sa voix semble avoir été déterminante.

The Guardian explique ainsi qu'elle s'est opposée au scénario initial imaginé par son père et son frère, en réclamant (et en obtenant) la démission irrévocable de Rebekah Brooks, jusque-là directrice de la filiale britannique de News Corp. Rupert Murdoch pensait simplement la mettre à l'écart le temps que l'affaire "retombe".

Élisabeth Murdoch aurait même confié en marge d'une soirée de lancement d'un livre : "James [Murdoch, son frère, NDLR] et Rebekah ont foutu en l'air la société". Selon une source rapportée par le Sunday Times, Élisabeth Murdoch considère que le groupe de son père  "doit montrer qu'il est désolé s'il entend commencer à restaurer son intégrité".

Pour mener à bien cette difficile entreprise, Élisabeth Murdoch pourrait être une arme de choix. Elle pourrait en effet incarner la vertu retrouvée du groupe ; ses frères James et Lachlan étant désormais déconsidérés.

Un autre scénario reste envisageable, et il exclurait tout membre de la dynastie pour succéder à Rupert Murdoch. Dès lors, c'est Chase Carey qui tiendrait la corde. L'actuel directeur opérationnel de News Corp travaille pour M. Murdoch depuis 23 ans. Il a les faveurs des investisseurs américains, et est précédé d'une solide réputation de "nettoyeur". C'est un peu ce qu'il faudrait, en ce moment, à News Corp...

Lu sur the Guardian

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