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Quand les classes moyennes africaines prennent goût aux parcs d'attractions
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Fun fun fun

Loin des clichés, une classe moyenne africaine émergente remplit des centres de loisirs en pleine expansion...

Il n'y a pas qu'en France, en Europe ou aux États-Unis que l'on trouve des parcs de loisirs dans le style de Disney ou d'Astérix. L'Afrique s'y est mise aussi, et ce, depuis une dizaine d'années déjà.

Autotamponneuses, sauts à l'élastique, petit train ou grand huit, le niveau et le style des attractions varie d'un pays à l'autre mais on trouve une bonne trentaine de ces parcs en Afrique, dont une dizaine en Afrique du Sud, comme le Ratanga Junction situé au Cap, qui est l'un des plus réputés avec trois dizaines d'attractions, et qui est ouvert toute l'année.

Huit parcs à thème ont été construits ou vont l'être pour la seule Afrique de l'Ouest depuis 2000, raconte le Global Post en donnant l'exemple de Magic Land au Sénégal. Double interrogation quand on pense à ce genre d'industrie de loisirs : fiabilité de l'alimentation en énergie, et clientèle qui a les moyens de payer.

Les coupures de courant peuvent durer une demi-journée à Dakar. Plus encore au Nigéria. Et la majorité des gens du pays ne gagnent pas assez d'argent en 24 heures pour se payer les auto-tamponeuses pendant un petit quart d'heure. Et pourtant ces parcs résistent aussi bien aux coupures de courant,  qu'aux gouvernements corrompus et à l'omniprésente pauvreté.

Car si la situation économique demeure fragile, la démographie peut faire rêver les investisseurs patients qui croient en l'avenir. Exemple avec l'Américain Six Flags qui s'est installé en 2009, au Nigeria, comme l'annoncait, à l'époque, le quotidien Washington Times. Un pays dont la population dépasse les 140 millions d'habitants dont une classe moyenne émergente grâce aux revenus du pétrole.

On trouve des parcs de loisirs aussi en bien en Algérie, au Maroc, qu'en Tunisie, ou encore en Guinée Bissau où l'on trouve 23 auto-tamponneuses qui semblent avoir un certain succès. Le Nigéria a vu naître un projet qui comprend un hôtel de luxe pour un montant de 250 millions de dollars en mai dernier.

Il existe déja de grandes réalisations comme DreamPark au Caire (Egypte) décrit ainsi par Thomas Cook : "Créé en 1999, DreamPark est le plus grand parc d’attractions en Égypte et au Moyen-Orient. Il se trouve à seulement 15 minutes des pyramides de Gizeh et du Sphinx, à 30 minutes du centre-ville et à 45 minutes de l’aéroport international. DreamPark a été conçu par Forrec, une société internationale qui a également réalisé les studios Universal et le Mall of America. DreamPark fait partie de l’IAAPA ou Association internationale des parcs d’attractions et des sites touristiques. DreamPark est construit sur environ 607 028 m²."

La démographie africaine laisse beaucoup d'espoirs aux investisseurs, la moitié des habitants du continent africain auraient moins de 20 ans. Des adolescents avides d'amusement et de sensations fortes pour peu que le développement économique qui s'installe peu à peu dans les pays les plus stables de la région se consolide et permette à leurs parents de consacrer de l'argent à leurs loisirs.

Lu sur le Global Post

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