Divorces en série au Japon<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Divorces en série au Japon
©

Contrecoup

Depuis la série de catastrophes qui s'est abattue sur le pays, les cérémonies de séparation fleurissent dans l'archipel. Leur nombre s'est considérablement augmenté.

Les couples japonais ont décidé de tirer les leçons des catastrophes survenues ces derniers mois dans leur pays. En divorçant pour s'offrir une deuxième vie.

Selon Reuters, le nombre de ces divorces se serait intensifié après le tremblement de terre, le tsunami et la catastrophe nucléaire qui ont frappé le pays en mars dernier. Ces évènements auraient permis aux couples malheureux de réévaluer leur situation et de prendre la décision de se séparer.

Les futurs divorcés se retrouvent une dernière fois au cours d'une cérémonie de divorce durant laquelle ces derniers devront briser leur alliance d'un coup de marteau, nous apprend l'AFP.

Pour les couples, c'est une façon de marquer l'évènement et de tourner la page. "Nous avons été mariés pendant sept ans et ce n'est pas facile de tirer un trait sur ça avec simplement une signature au bas d'un document", a confié Kenji, 38 ans, sur le point de divorcer.  "C'est une occasion de clarifier nos sentiments et de recommencer chacun de son côté."

"Ça m'a fait vraiment réaliser que c'était la fin. J'ai eu un peu un coup de cafard. Je suis contente que ce soit fini", confie son ex-femme, Keiko.

"Depuis que je suis enfant, je me suis toujours demandé pourquoi les gens ne participent pas à des cérémonies de divorce alors qu'ils font des cérémonies de mariage", s'interroge Hiroki Terai, ce "divorceur" de 31 ans. A 690 dollars la cérémonie, ce jeune célibataire y a vu là un marché très prometteur. En 2009, ils étaient 253 000 à avoir divorcé. 

Lu sur AFP

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !