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Cold Case, quand le meurtrier sort de son silence
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Hibernatus

65 ans après les faits, une vieille femme hollandaise vient d'avouer le meurtre de Felix Gulje, un chef d'entreprise d'une société de construction qui visait de hautes fonctions politiques au Pays-Bas.

65 ans après les faits, une vieille femme hollandaise vient d'avouer le meurtre de Felix Gulje, un chef d'entreprise d'une société de construction, qui visait de hautes fonctions politiques au Pays-Bas.

Pendant toutes ces années, l’impossibilité de trouver l'assassin a semé la discorde entre les partis politique néerlandais.

Mais les querelles vont peut-être cessées. En effet, le maire de la commune de Leiden, aux Pays-Bas, vient d'annoncer avoir identifié l'assassin. Déjà, en janvier 2011, le maire avait reçu des lettres dans lesquelles une femme se dénonçait. Après avoir mis un nom sur cette personne, le maire l'a reçu au cours de deux entretiens et a examiné les archives historiques pour corroborer les faits.

Il en ressort que la meurtrière, Atie Visser, a été tuer Felix Gulje dans la nuit du 1er Mars 1946 à son domicile. La femme, aujourd'hui âgée de 96 ans, s'est rendue au domicile de Mr Gulje. Accueillie par la femme de sa cible, elle aurait prétexté avoir une lettre à remettre en main propre à Mr Gulje. Arrivé sur le pas de la porte, ce dernier aurait alors reçu un coup de pistolet dans la poitrine.

Le mobile d'Atie Visser ? La collaboration. Elle soupçonnait, à tort, Felix Gulje d'avoir collaboré avec le régime Nazi. Mal lui en a pris puisque l'on sait aujourd'hui que Gulje a fait parti de la résistance entre 1940 et 1945. Mais à l'époque, des rumeurs de collaboration avaient entaché la réputation de l'entrepreneur et la presse clandestine l'avait pris pour cible. Arrêté, il avait été relâché, blanchi de tous soupçons.


Peu de temps après sa mort, il est également apparu au grand jour que l'homme n'avait pas fait que résister mais s’était clairement engagé en cachant chez lui des juifs ou en distribuant de l'argent dans un but similaire. On a même appris qu'il avait prêté sa maison pour des réunions secrètes d'une organisation catholique clandestine.

Si le maire assure que ce crime ne doit pas rester impuni même 65 ans après les faits, il a quand même prévenu que Madame Visser ne serait pas poursuivit. « C'est une très vielle dame, fragile, qui entend mal, est handicapé et a besoin d'aide » a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse.

lu sur MSNBC

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